Le mal sur le souci est une force vive, le renouveau est l’histoire, il faut venir et ceinturer le centre, la confusion cloue le pavé sur le bois.
Pâles, cernés, les yeux noirs au charbon, la sève sous le mur en attente, il faut en faire don et pleurer, le terrain est lourd. Au champ d’honneur les servants sont en arrêt et donnent leurs pieds nus a sentir sous la nuque, les bienheureux se domptent, dans la main le cristal vibre, au fond ruisselle l’eau.
Les heures chutent dans le vent, le froid est une raison et fournit un appât au chasseur de serment, je jure de mourir moi si tu m’abandonnes. Les enfants grandissent dans la convenance, l’amour est beau et nécessaire et ce qui fut aveugle devient folie. Quoi, il faut partir et rejoindre la route et chanter et chanter au soleil des mois d’hiver, la vertu est en marche et les aveugles deviennent fous. Ils se mettent en marche et dorment sur la mousse au printemps, en été, en hiver, dans la crèche d’avant dans la caisse qui garde tous les trésors d’enfance, cette aveugle amitié était un fol amour, il faut partir et chanter pour la foule, les hommes sont encore à conquérir et le respect est une ardeur de prince qui efface la jalousie et tend enfin l’autre joue.
Les discours sur l’attente, les paroles de peur et de confusion, le sel sur le sommeil et le sable sur la route, la plage est en avance et garde ses secrets. Le doigt sur la couture il est au garde à vous et panse sous le mur une blessure d’amour propre, qui flambe et fait rougir. Les aveugles sont fous et grincent des dents, ils se donnent un spectacle de roi, les héritiers disputent sur le prix de tout ce qui tombera, la balance est en os et les cordons de lin se dressent sur la porte et couvrent le cercueil. La mort qui apparaît est une devanture, elle glace les yeux et figure les mots, le poids de suie dans la cheminée efface le souvenir, une poignée de cendre se mêle au gazon et fait grossir les fleurs, le cortège avance et diminue le deuil, il faut rire de tous ces artifices et dresser sur leur pattes les animaux. La conférence suit et ouvre l’aventure, les rois sont en partance, la frivolité neuve, le charbon, la vanité drainent le circuit. Il faut attendre que le froid cesse et chante enfin la pluie, le souvenir est trop lourd, trop lourde la charité, les enfants sont aveugles et les plus grands sont fous. Plus rien ne veut apprendre et les leçons sont faussées par la vie, les enfants ignorent jusqu’à l’âme et chantent sans savoir des pleurs de confusion.
La vie est une errance folle, les troupeaux sont en marche et fauchent les talus, la foule est assemblée pour l’histoire, le sacrifice est promis et rien ne vient relever, ici un mot et là une tirade, les aveugles sont fous et tous ignorent le sens des choses, la vérité est en déroute, les prêcheurs défigurent, le monde tourne trop et bien trop vite, le sens est en renverse et gifle l’évidence, les morts montent à la surface, la folie se donne pour miracle. La suie déborde de la cheminée, les enfants sont aveugles et les fous tiennent les clefs et les cordons, la route est à la renverse, le peuple a peur et chante, les rivages sont perdus, le mal vit dans l’heure et fournit son carnage. La vérité est en avance, les fous ont aveuglé les derniers résistants. Les enfants ont peur.
29 Décembre 2005.
Pâles, cernés, les yeux noirs au charbon, la sève sous le mur en attente, il faut en faire don et pleurer, le terrain est lourd. Au champ d’honneur les servants sont en arrêt et donnent leurs pieds nus a sentir sous la nuque, les bienheureux se domptent, dans la main le cristal vibre, au fond ruisselle l’eau.
Les heures chutent dans le vent, le froid est une raison et fournit un appât au chasseur de serment, je jure de mourir moi si tu m’abandonnes. Les enfants grandissent dans la convenance, l’amour est beau et nécessaire et ce qui fut aveugle devient folie. Quoi, il faut partir et rejoindre la route et chanter et chanter au soleil des mois d’hiver, la vertu est en marche et les aveugles deviennent fous. Ils se mettent en marche et dorment sur la mousse au printemps, en été, en hiver, dans la crèche d’avant dans la caisse qui garde tous les trésors d’enfance, cette aveugle amitié était un fol amour, il faut partir et chanter pour la foule, les hommes sont encore à conquérir et le respect est une ardeur de prince qui efface la jalousie et tend enfin l’autre joue.
Les discours sur l’attente, les paroles de peur et de confusion, le sel sur le sommeil et le sable sur la route, la plage est en avance et garde ses secrets. Le doigt sur la couture il est au garde à vous et panse sous le mur une blessure d’amour propre, qui flambe et fait rougir. Les aveugles sont fous et grincent des dents, ils se donnent un spectacle de roi, les héritiers disputent sur le prix de tout ce qui tombera, la balance est en os et les cordons de lin se dressent sur la porte et couvrent le cercueil. La mort qui apparaît est une devanture, elle glace les yeux et figure les mots, le poids de suie dans la cheminée efface le souvenir, une poignée de cendre se mêle au gazon et fait grossir les fleurs, le cortège avance et diminue le deuil, il faut rire de tous ces artifices et dresser sur leur pattes les animaux. La conférence suit et ouvre l’aventure, les rois sont en partance, la frivolité neuve, le charbon, la vanité drainent le circuit. Il faut attendre que le froid cesse et chante enfin la pluie, le souvenir est trop lourd, trop lourde la charité, les enfants sont aveugles et les plus grands sont fous. Plus rien ne veut apprendre et les leçons sont faussées par la vie, les enfants ignorent jusqu’à l’âme et chantent sans savoir des pleurs de confusion.
La vie est une errance folle, les troupeaux sont en marche et fauchent les talus, la foule est assemblée pour l’histoire, le sacrifice est promis et rien ne vient relever, ici un mot et là une tirade, les aveugles sont fous et tous ignorent le sens des choses, la vérité est en déroute, les prêcheurs défigurent, le monde tourne trop et bien trop vite, le sens est en renverse et gifle l’évidence, les morts montent à la surface, la folie se donne pour miracle. La suie déborde de la cheminée, les enfants sont aveugles et les fous tiennent les clefs et les cordons, la route est à la renverse, le peuple a peur et chante, les rivages sont perdus, le mal vit dans l’heure et fournit son carnage. La vérité est en avance, les fous ont aveuglé les derniers résistants. Les enfants ont peur.
29 Décembre 2005.
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