L’inconnu tourne et heurte à la porte, écoutez, son haleine déploie la forge de son cœur, il respire profond et vit de ce baptême, la confiance est dans sa poitrine, l’aube se lève et le chantier est en avance. Il faut un lot de reconnaissance pour charger sur le dos un sac de rouge et d’hermine sans effrayer les petits enfants. Le souffle du parfait inonde la mémoire et chante sans trembler une hymne à l’éternité, la confiance gonfle la poitrine, le calme du savoir remplit le commandement et finit sur le banc de l’absence.
La figure libre du vertige et de la gloire acclame la venue du nouveau, il est un mystère qui se partagera dans l’ombre de la pierre, dans l’antre des méchants, sur le parvis des gentils, dans la procession des sages qui appellent à l’écriture. Il faut lire et écrire après avoir épelé, les mots sont en cavalcade et gonflent le cœur dans la poitrine, le chant monte haut et remplit les arbres de verdure et de charmes. Les oiseaux répondent pour eux même et dansent dans les feuilles les plumes tombent et servent l’écriture, le peuple est en marche et récolte les paroles jetées du haut vers le bas, perdues, égarées.
Il faut les accorder et en faire l’offrande sans rien traduire et recommencer. Le bavardage est le sommet du malheur, il faut énoncer clairement et suspendre le souffle, la vie même est en avance sur les mots, les discours se bousculent et lancent des pièges aux hommes égarés qui cherchent des mots perdus, des mots gelés dans les sarcasmes et dans la nuit. La vie coule de la bouche des sages, ils chantent les faits des héros et dispersent la morale des plus grands qui sifflent là haut, en haut du ciel sur la vergue dans les haubans et dans la toile. Les bateaux renaissent au jour et glissent sur la neige. Le progrès est une farce pour les petits enfants, les bateaux glissent sur la neige, les héros s’en vont par trois chercher le danger dans la nuit des maléfices.
Le regard est plombé d’incertitude et de douleur, ils sont absents ceux qui sont morts dans la tourmente, les plus grands n’en reviendront pas de cette rencontre sous la lune dans l’air pâle de la nuit noire et dangereuse, ils sont tombés et nous pleurons et le danger est à nos portes, les pierres curieuses et rares protègent les petits enfants, ils dansent sous le ciel et les nuages glissent sur leurs épaules. La confiance est entamée, les plus grands veillent mal sur les plus petits.
La guerre porte aux yeux un noir de deuil et, pour voiler le courage, un rayon de soleil, pris dans les glaces du malheur, la confiance est dans la poitrine, la force est dans le genou et les plus braves sont partis, ils ne verront plus dans la brume les passants tirer vers eux en promenade, le courage des grands, le cheval blanc du plaisir brut la souple liane des amours convoitées dans l’obscurité et pleines de mains enjouées qui se déplacent sous les branches.
Un discours pour les petits au bras de leurs pères, ils chantent sous les arbres pleins de givre le retour des rois de la guerre, du plomb du sacrifice et de la rage. Atteindre seul le but et voguer sur des doigts de braise et se chauffer dans la cabane d’un dieu pécheur qui vient de naître, se faufiler dans les légendes et finir en petit mouton au pied d’un arbre sous le clair de lune, pour voir passer la cohorte des innocents. Ils faut que leurs mains soient pleines du blé à venir dans l’année, des joies des rires, des fredaines du miel et de la volonté, le ciel s’ouvre après la rage, les enfants glissent dans le sommeil, les bateaux silencieux bercent leurs rêves d‘un souffle de soleil tranquille.
28 Décembre 2005.
La figure libre du vertige et de la gloire acclame la venue du nouveau, il est un mystère qui se partagera dans l’ombre de la pierre, dans l’antre des méchants, sur le parvis des gentils, dans la procession des sages qui appellent à l’écriture. Il faut lire et écrire après avoir épelé, les mots sont en cavalcade et gonflent le cœur dans la poitrine, le chant monte haut et remplit les arbres de verdure et de charmes. Les oiseaux répondent pour eux même et dansent dans les feuilles les plumes tombent et servent l’écriture, le peuple est en marche et récolte les paroles jetées du haut vers le bas, perdues, égarées.
Il faut les accorder et en faire l’offrande sans rien traduire et recommencer. Le bavardage est le sommet du malheur, il faut énoncer clairement et suspendre le souffle, la vie même est en avance sur les mots, les discours se bousculent et lancent des pièges aux hommes égarés qui cherchent des mots perdus, des mots gelés dans les sarcasmes et dans la nuit. La vie coule de la bouche des sages, ils chantent les faits des héros et dispersent la morale des plus grands qui sifflent là haut, en haut du ciel sur la vergue dans les haubans et dans la toile. Les bateaux renaissent au jour et glissent sur la neige. Le progrès est une farce pour les petits enfants, les bateaux glissent sur la neige, les héros s’en vont par trois chercher le danger dans la nuit des maléfices.
Le regard est plombé d’incertitude et de douleur, ils sont absents ceux qui sont morts dans la tourmente, les plus grands n’en reviendront pas de cette rencontre sous la lune dans l’air pâle de la nuit noire et dangereuse, ils sont tombés et nous pleurons et le danger est à nos portes, les pierres curieuses et rares protègent les petits enfants, ils dansent sous le ciel et les nuages glissent sur leurs épaules. La confiance est entamée, les plus grands veillent mal sur les plus petits.
La guerre porte aux yeux un noir de deuil et, pour voiler le courage, un rayon de soleil, pris dans les glaces du malheur, la confiance est dans la poitrine, la force est dans le genou et les plus braves sont partis, ils ne verront plus dans la brume les passants tirer vers eux en promenade, le courage des grands, le cheval blanc du plaisir brut la souple liane des amours convoitées dans l’obscurité et pleines de mains enjouées qui se déplacent sous les branches.
Un discours pour les petits au bras de leurs pères, ils chantent sous les arbres pleins de givre le retour des rois de la guerre, du plomb du sacrifice et de la rage. Atteindre seul le but et voguer sur des doigts de braise et se chauffer dans la cabane d’un dieu pécheur qui vient de naître, se faufiler dans les légendes et finir en petit mouton au pied d’un arbre sous le clair de lune, pour voir passer la cohorte des innocents. Ils faut que leurs mains soient pleines du blé à venir dans l’année, des joies des rires, des fredaines du miel et de la volonté, le ciel s’ouvre après la rage, les enfants glissent dans le sommeil, les bateaux silencieux bercent leurs rêves d‘un souffle de soleil tranquille.
28 Décembre 2005.
en résonance :
RépondreSupprimerPorte fermée, cœurs modelés de souffle et de vie. La naissance est joyeuse, son immersion prospère. A l’aube du grand jour le soleil ouvre la poitrine de l’enfant né. Mémoire en rafale, un chant nouveau monte de la terre et noie l’absence.
Le visage de l’homme accueille le novice, le mystère et l’étrange sous la pierre de rêves. La bonté est là, sur la ligne d’encre bleue. Les mots caracolent, agitent les cœurs en pleurs et leur dorent le dos. La vie invite le renouveau, le vert de l’arbre, l’amour du tendre. Des oiseaux gorge rouge, griffent les cursives de leurs plumes d’écume. Ils avancent, ils sont à naître.
Gratitude et louange au ciel recommencées. La parole est de sable, les mots leur sablier. La vie est visionnaire, elle prolonge les mots, leur donne corps et prestige. L’homme ne sait pas leur donner la parole, il les tort, les brise, les détourne et les perd dans de froides railleries. La vie refait surface, elle ouvre sa bouche rose, souffle un grain de vertu et inonde le monde de lumière sucrée.
Les ancêtres se relèvent, quittent leur nuit profonde, ils peignent les cheveux de la lune si blonde, et portent les enfants dans le cœur de la ronde. Pierres de lune et de rêves, le ciel est salutaire, la confiance dessine un cercle autour du monde.
La guerre ouvre sans cesse les portes du malheur et cerne sans remords les yeux des belles histoires. La force n’est pas éteinte, elle ouvre large ses bras, sur ses jambes debout elle porte la vaillance, de ses mains de lumière elle attrape le courage des grands et des petits. Elle en fait une tresse d’amour et de plaisir, de joie tant désirée.
La parole reprend corps, elle émerge de l’eau et de la terre. Elle rencontre le feu, sa chaleur l’embellit, dans sa robe de fête elle pousse son premier cri. Elle est vase, elle est prête à accueillir les mots, les pleins et les déliés, l’enfant du sablier.