samedi 29 juin 2019

Ce sont des débuts.

Un peu de vent, un peu d’air en été, écroulé, pour le temps pendu à la clarté ardente, aux anciens, aux troublés. Du choc sur la rive au choc à la rive, à la prétention même, l’été, la raison s’annule et on tremble au nouveau, au clair, à la vérité, le vivant s’approche, il est là. Il tourne et recommence,

porté par les uns et tenu en son domaine, il rompt et se transforme, il est venu si loin, il est tenu si proche et il enflamme et il soupire, ô, la parole donnée, ô, le temps reculé, l’air est partout et calme les rancunes, il est posé, il est franc, il est lourd, il mord sur le côté, il vire, il inspire et il se tourne,

tout d’un, tout d’un, il borne son indifférence, il chuchote autour, il est tenu et long, il fournit, il consume, il est revenu lent et il charge l’amertume. Il est fini, il est comblé, il cherche et ne trouve les mots un après l’autre, les images, la grandeur, les liens sur le dos, la force dans sa bataille,

l’air est soufflé, il perd son combat, la lenteur, la misère, les sons venus d’en haut : espérances folles. Il ose et se console, la grandeur a fui, les œuvres sont vides, il tourne et répandu, le sol est jonché, les serments, les aveux, le vide, le rire tourbillonne et coule à ses pieds. Il cherche, il se console,

il parle de raison, de l’été écroulé, des ratures sans nombres, des ailes tranchantes et l’air en est marqué, il se donne, il frissonne et il soupire aussi, les yeux sont fatigués, le corps est lourd, trop, il se calme, il abandonne, il ne tient plus de rien, il ne tient plus de tout, il abandonne et perd

le temps. La vie est confondue aux vitres entachées, aux serments inutiles, à la plus fière des clartés, le cri, le cou, le corps est en procès, il cherche et se consume, il est sur son roc, sur son devant, sur sa porte entrouverte, sur les chemins naissants, sur les traits inutiles, il tourne et transperce,

il compte le loin, l’air est percé et ils sont nés troués : que passe la lumière, que chante les frissons, on est aveugle et sourd et perdu dans le vent, dans la clarté qui trace et recommence. Le chemin est ouvert, les murs sont écartés, l’air traverse sa vie, au point rendu, il est le jour, il a perdu

la nuit. Percé et perdu et trouvé au sol il est petit et fermé et chante sur lui, le temps bien au dessus, triomphe, la nuit est écartée. Suspendu et forcé, il cherche, et rien, il trouve.

24 Juillet 2011.

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