elle vint poser son œil à la porte, 22 juin 2019 à 11:24
Il est venu exposer son œil à la porte, et ses résonances (je suis un peu perdu).
.
"
Un seigneur boit à sa margelle le raisin pur, le jus sucré, il tombe
sur le devant, il chante ses amours, son entrain juste, ils étaient
nombreux, il est seul et que dire à ces oiseaux tristes, animaux vagues,
bien contents, ils se déposent, ils arrachent des cris infiniment
blessants, infiniment en rage,
bien connus, rougissants et
répandus au coin du jour, ils se mettaient, ils éclaboussaient les bien
venus, les bien pensants, les erreurs, les pieds au sol, le doigt
toujours au montant, la vie s’élance et se disperse, ils sont accrochés
aux berceaux, le long, le long, les berceaux tanguent, la vie est
courte,
le regard cherche les enfants, la vie est posée dans sa
nasse, dans son panier, dans son envie, dans la nasse, ils jettent
encore les si petits, les faibles, les exilés, les précoces, ils ne
restent plus rien, ni fleurs, ni moires, au loin passent les bateaux
lents, posés au devant, sages sur le seuil,
ils y viendront en
troupe, boire et réciter des livres perdus, incertains, des textes
d’âges redoutables. A la porte, ils y sont, ils y restent, ils
attendent, le pied posé dans la poussière et rien n’a fuit, rien n’est
venu des mystérieux locataires : ils paient leur pension par esclavage,
en dépendance. "
1 commentaire:
if6
a dit…
c'est frais et délicat comme l'eau d'une fontaine.
"
Ô, porte fermée, ouverte, où sont les ardentes beautés, les envies
folles de plaisir, de grâce et d’amour, du vin tiré, bu sans raison, des
chansons tristes sur les épaules, du calme lent, de la splendeur, des
images, des légendes et il n’a encore posé ni pied ni pas au sol, et il
prie devant la porte
pour son ouverture, viendrez vous donc vous
réjouir et délimiter d’un pas, un autre, des escalades, des ambitions,
de la tenue, de la puissance. Il en finit avec ses lois, il en finit
avec sa souffrance, le pied devant, les doigts au montant, il compte le
temps de vivre, la saison ouverte, le temps plaisant, "
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Anonyme
a dit…
Manon, Acte 2, le Chevalier des Grieux
Récitatif :
Instant charmant, où la crainte fait trêve, où nous sommes deux seulement. Tiens, Manon, en marchant je viens de faire un rêve.
Air :
En
fermant les yeux je vois, là-bas, une humble retraite, une maisonnette,
toute blanche au fond du bois. Sous ces tranquilles ombrages les clairs
et joyeux ruisseaux, où se mirent les feuillages, chantent avec les
oiseaux. C’est le paradis. Oh, non! Tout est là triste et morose, car il
y manque une chose: Il y faut encore Manon. Viens! Là sera notre vie,
si tu le veux, oh Manon!
Livret: Henri Meilhac et Philippe Gille, Musique: Jules Massenet
"
un autre, des escalades, des ambitions, de la tenue, de la puissance.
Il en finit avec ses lois, il en finit de sa souffrance, le pied devant,
les doigts au montant : il compte le temps de vivre, la saison ouverte,
le temps plaisant l’instant, charmant, la crainte tue, ils seront deux
simplement, ô, ils y seront,
à la maison, dans l’escalier, aux fenêtres, sur le toit, entre les tuiles marchent les oiseaux. "
" Un seigneur boit à sa margelle le raisin pur, le jus sucré, il tombe sur le devant, il chante ses amours, son entrain juste, ils étaient nombreux, il est seul et que dire à ces oiseaux tristes, animaux vagues, bien contents, ils se déposent, ils arrachent des cris infiniment blessants, infiniment en rage,
bien connus, rougissants et répandus au coin du jour, ils se mettaient, ils éclaboussaient les bien venus, les bien pensants, les erreurs, les pieds au sol, le doigt toujours au montant, la vie s’élance et se disperse, ils sont accrochés aux berceaux, le long, le long, les berceaux tanguent, la vie est courte,
le regard cherche les enfants, la vie est posée dans sa nasse, dans son panier, dans son envie, dans la nasse, ils jettent encore les si petits, les faibles, les exilés, les précoces, ils ne restent plus rien, ni fleurs, ni moires, au loin passent les bateaux lents, posés au devant, sages sur le seuil,
ils y viendront en troupe, boire et réciter des livres perdus, incertains, des textes d’âges redoutables. A la porte, ils y sont, ils y restent, ils attendent, le pied posé dans la poussière et rien n’a fuit, rien n’est venu des mystérieux locataires : ils paient leur pension par esclavage, en dépendance. "
pour son ouverture, viendrez vous donc vous réjouir et délimiter d’un pas, un autre, des escalades, des ambitions, de la tenue, de la puissance. Il en finit avec ses lois, il en finit avec sa souffrance, le pied devant, les doigts au montant, il compte le temps de vivre, la saison ouverte, le temps plaisant, "
sur le regard, sur l’escalier ou bat la rampe, ils grimpent et connaissent la liberté des grands monts, du temps passé, des escalades. La liberté, le repos, le plaisir, les genoux frottés d’incertitudes, de raison lente, de cœur d’été, de tambours où battent les tempes. Ils sont trempés d’élans de sobriété, "
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Récitatif :
Instant charmant, où la crainte fait trêve, où nous sommes deux seulement.
Tiens, Manon, en marchant je viens de faire un rêve.
Air :
En fermant les yeux je vois, là-bas, une humble retraite, une maisonnette, toute blanche au fond du bois. Sous ces tranquilles ombrages les clairs et joyeux ruisseaux, où se mirent les feuillages, chantent avec les oiseaux. C’est le paradis. Oh, non! Tout est là triste et morose, car il y manque une chose: Il y faut encore Manon. Viens! Là sera notre vie, si tu le veux, oh Manon!
Livret: Henri Meilhac et Philippe Gille,
Musique: Jules Massenet
http://www.youtube.com/watch?v=hr1X4rt0Ohs
Ô, porte fermée ouverte, où sont les ardentes beautés les envies folles de plaisir aux épaules, au calme lent, à la splendeur, des images, des légendes et il n’a encore posé pied ni pas, au sol, il est devant la porte et il prie pour son ouverture, viendrez vous donc vous réjouir et délimiter un pas, "
1 commentaire:
à la maison, dans l’escalier, aux fenêtres, sur le toit, entre les tuiles marchent les oiseaux. "
elle vint poser son œil à la porte
Maria Dolores Cano, 22 juin 2019 à 11:24
ici, ici, ici, ici, encore ici, et là.