
Répandue, dent creuse, merveilleuse, suspendue à un fil. Il tire la souris, la dent d’enfance posée sous l’oreiller, perdue de la bouche trouée à la main, dans un trou, dans un trou, le mur est fendu et sa main à fait frémir la porte, doigt posé dans entrebâillement, il est ensommeillé, il tourne et il retourne

.
un plaisir si rapide, la raison est si forte, les dents tombent, le
vent en est levé, il tourne et hoquète, un plaisir si rapide et presque
sans sa porte, sans son regard, il se noie, il se perd, il est tendu et
rapide, rapide sans rien dessus, sans rien devant, il est rapide et la
bouche trouée. Dans le vent
les sanglots composent sa trace, la main posée sur le montant, la porte est ouverte, il avance et il voit le plaisir si rapide, tout si bien venu, le démon posé sur le devant et la charité en clair sur le dos de la main. Il tourne et recommence et tire sur le dos les tissus envolés, la main sur le montant,


les sanglots composent sa trace, la main posée sur le montant, la porte est ouverte, il avance et il voit le plaisir si rapide, tout si bien venu, le démon posé sur le devant et la charité en clair sur le dos de la main. Il tourne et recommence et tire sur le dos les tissus envolés, la main sur le montant,

.

et tes lois suspendues au mur. Il chante et recommence et griffe un mot pour un autre, les armes accrochées au mur et au portail, la main posée, les doigts sur le montant et un voyage qui ne commence jamais, il se tord, il entaille le mur, la main posée sur le montant, l’âme juste, les yeux ouverts


la chaise renversée et le rêve de route au devant et au lointain, un si
rapide plaisir libère et encourage, le temps peut bien y compter, le
temps peut bien s’y reprendre, la vie surtout est encore si longue, sur
un si rapide plaisir, sur une si courte parole et recommence et tu
déploie tes armes
et tes lois suspendues au mur. Il chante et recommence et griffe un mot pour un autre, les armes accrochées au mur et au portail, la main posée, les doigts sur le montant et un voyage qui ne commence jamais, il se tord, il entaille le mur, la main posée sur le montant, l’âme juste, les yeux ouverts

.
les yeux ravis, l’âme posée, il compte le temps plein, la vie qui s’en
écoule, les doigts posés sur le montant, ô, que frémisse la porte de
cette main ouverte, de ce regard posé sur le bois clair. Existe-t-il
encore ce montant, ce bois clair, ce retour sur le dos, d’un plaisir si
rapide, d’une volupté
étrange et certaine. Il est posé dans l’herbe, le grand arc est pendu au mur, au mur, à côté de l’étendard, il saigne, et il attend, l’étendard, la bannière levée, le rentre dedans, l’ombre, l’imposture, le goût d’inachevé, la figure posée, les doigts sur le montant, le rire en cascade, en l’air le souvenir,

étrange et certaine. Il est posé dans l’herbe, le grand arc est pendu au mur, au mur, à côté de l’étendard, il saigne, et il attend, l’étendard, la bannière levée, le rentre dedans, l’ombre, l’imposture, le goût d’inachevé, la figure posée, les doigts sur le montant, le rire en cascade, en l’air le souvenir,
.




les plaines, les rivières, le tour venu d’un si rapide plaisir, d’un
abandon sans rien autour, une main posée, une ombre vive et la clarté
suffit et les effleurements donnent à penser, une mémoire close et
retenue, il en est encore à lire, à voir, à donner le mystère du tout
posé sur l’herbe, toute verte
encore et parfumée, sans rien au cœur, sans rien aux lèvres, le souvenir seul et clair d’un plaisir si rapide, dans l’escalier, dans la chambre, il voit la route et ses doigts liés encore au montant, la porte le retient, il est fendu, perdu et il retient son âme, le col ouvert, les yeux clos sur le sourire,
encore et parfumée, sans rien au cœur, sans rien aux lèvres, le souvenir seul et clair d’un plaisir si rapide, dans l’escalier, dans la chambre, il voit la route et ses doigts liés encore au montant, la porte le retient, il est fendu, perdu et il retient son âme, le col ouvert, les yeux clos sur le sourire,


.

le constat, l’éphémère, il tourne et tourne dans sa tête, son corps, le plaisir si rapide, la vie si bien tenue, tenue, tenue, il est fort, il imagine le dedans, la vie en extérieur, le socle sous ses pieds, la gloire est redoutable, il chante aux enfants la chanson du destin, la vie, le plaisir si rapide,


la peur, il est convenu, il est calme, il tourne au dedans la face
craquelée de joie, il tourne et reçoit et donne et recommande aux âmes
l’éclat sombre et brûlant de la vie. Il faut s’y faire et entendre,
entendre la suite, le repos, le plaisir si rapide, si loin et il a
oublié la force et le partage les habitudes,
le constat, l’éphémère, il tourne et tourne dans sa tête, son corps, le plaisir si rapide, la vie si bien tenue, tenue, tenue, il est fort, il imagine le dedans, la vie en extérieur, le socle sous ses pieds, la gloire est redoutable, il chante aux enfants la chanson du destin, la vie, le plaisir si rapide,

1 commentaire:
jeandler a dit
Un bouquet, une brassée, un maëlstrom
et dans l'oeil du cyclone
la paix le silence la joie
un petit point de vie
rouge et qui pulse ...
17 décembre 2011 à 19:48.
il s’accroche, il est tenu, il est partout et fort et léger, une plume, une ombre sur la route, un clair, une habitude, il s’enchante, il compte le retour, il voudrait partir et servir les ombres, à l’ombre des oiseaux la joie échevelée. A la rencontre au vent frais, il est surpris et il s’incline vers le vent
et il s’incline vers le vent, contre la liberté.