
Lentement il suit sa pente et compte les erreurs et cerne les sillons,
le mur est enfoncé, la joie est éclatante, il s’apaise, il se voit, il
est frémissant, en clarté, il cherche et use un mot, un autre, il
oublie peu à peu les doigts sur la porte, le plaisir est rapide, la vie
est confortée, il se penche,
il se libère, il avance et trouve un jour nouveau, une raison sans faille, une troublante rapidité, il se tourne, il s’enchante, il voit de l’eau partout et des raisins tournés, il se donne du fil, il tord et il retarde, il tourne sur les branches, des rameaux, des écorces aoûtées, il se défigure, il reprend, il goûte
il se libère, il avance et trouve un jour nouveau, une raison sans faille, une troublante rapidité, il se tourne, il s’enchante, il voit de l’eau partout et des raisins tournés, il se donne du fil, il tord et il retarde, il tourne sur les branches, des rameaux, des écorces aoûtées, il se défigure, il reprend, il goûte


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les raisins trop verts et trop penchés. Il se donne du fil tordu et
retordu, il est d’une petite histoire, d’une petite clarté, il se
cherche et se trouve des histoires simples, la main sur la porte, les
raisins verts, trop verts et âpres et trop acides, une vérité stimulante
et joyeuse et un plaisir si court, une pensée
si plate, la chaleur est venue et tourne, sur les branches l’écorce est aoûtée, les fils sont tordus et tordus, il se penche, il se libère, il s’enchante de peu, de peu et perce chaque instant un mystère de plus, le temps est compté et sans mesure aucune, il prend, disperse et le lance au ciel, "
si plate, la chaleur est venue et tourne, sur les branches l’écorce est aoûtée, les fils sont tordus et tordus, il se penche, il se libère, il s’enchante de peu, de peu et perce chaque instant un mystère de plus, le temps est compté et sans mesure aucune, il prend, disperse et le lance au ciel, "

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il est venu si vite, il est parti encore, il se tourne et compte, les
instants de bonté, de clarté, de profondeur perdue, de calme retrouvé,
il se cherche et n’écoute aucun appel, aucune voix, il cherche et il
trouve, il oublie les doigts sur la porte, sur l’air, le mur est
rafraîchi, la place est en attente,
on espère, on frissonne, on chante encore un mot de liberté, une lueur qui tourne, une étrange saison de froid et de chaleur et de faim inassouvie, il monte, il descend, il compte chaque grain de raisin vert et âpre, là est tout intérêt, le présent, le futur, il passe, il dépasse, une explication mesurée


on espère, on frissonne, on chante encore un mot de liberté, une lueur qui tourne, une étrange saison de froid et de chaleur et de faim inassouvie, il monte, il descend, il compte chaque grain de raisin vert et âpre, là est tout intérêt, le présent, le futur, il passe, il dépasse, une explication mesurée
la chaleur revenue, il se dépose au soleil, aux cailloux et les brindilles folles et oubliées où est la profondeur. A quelles encablures défait-il son ballot, tourne-t-il, son œil clair ici cherche et il trouve, dans l’oubli et dans l’air. Dans les mots de liberté il se donne au présent, il se donne fortune, il écoute
sans passion en toute circonstance, les obsessions menées, les grains oubliés trop verts et si âpres et une pleine bouche à côté du baiser.
et le feu qui rechigne fumaille et grisaille
le souffle s'époumone râcle et renâcle
la bouche à côté du baiser
***
Il croque
un grain
et tente
de trouver
le goût du vin
le plaisir
est de mise
La bonté, la clarté
là : dans le grain de raisin