jeudi 27 juin 2019

Résonance de raisin tournés, mais sans âpreté.



Lentement il suit sa pente et compte les erreurs et cerne les sillons, le mur est enfoncé, la joie est éclatante, il s’apaise, il se voit, il est frémissant, en clarté, il cherche et use un mot, un autre, il oublie peu à peu les doigts sur la porte, le plaisir est rapide, la vie est confortée, il se penche,

il se libère, il avance et trouve un jour nouveau, une raison sans faille, une troublante rapidité, il se tourne, il s’enchante, il voit de l’eau partout et des raisins tournés, il se donne du fil, il tord et il retarde, il tourne sur les branches, des rameaux, des écorces aoûtées, il se défigure, il reprend, il goûte



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les raisins trop verts et trop penchés. Il se donne du fil tordu et retordu, il est d’une petite histoire, d’une petite clarté, il se cherche et se trouve des histoires simples, la main sur la porte, les raisins verts, trop verts et âpres et trop acides, une vérité stimulante et joyeuse et un plaisir si court, une pensée

si plate, la chaleur est venue et tourne, sur les branches l’écorce est aoûtée, les fils sont tordus et tordus, il se penche, il se libère, il s’enchante de peu, de peu et perce chaque instant un mystère de plus, le temps est compté et sans mesure aucune, il prend, disperse et le lance au ciel, "


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il est venu si vite, il est parti encore, il se tourne et compte, les instants de bonté, de clarté, de profondeur perdue, de calme retrouvé, il se cherche et n’écoute aucun appel, aucune voix, il cherche et il trouve, il oublie les doigts sur la porte, sur l’air, le mur est rafraîchi, la place est en attente,

on espère, on frissonne, on chante encore un mot de liberté, une lueur qui tourne, une étrange saison de froid et de chaleur et de faim inassouvie, il monte, il descend, il compte chaque grain de raisin vert et âpre, là est tout intérêt, le présent, le futur, il passe, il dépasse, une explication mesurée
 
et claire, et il taille, il entasse des branches mortes, des feuilles oubliées, du poids de raisin vert de la raison tournante, du calme, du repos et une pierre encore au chantier est posée. Il se compte, il s’engrange, il cherche et trouve et glisse sur le vent, le sentier est formé, le vent est gros et tourne

la chaleur revenue, il se dépose au soleil, aux cailloux et les brindilles folles et oubliées où est la profondeur. A quelles encablures défait-il son ballot, tourne-t-il, son œil clair ici cherche et il trouve, dans l’oubli et dans l’air. Dans les mots de liberté il se donne au présent, il se donne fortune, il écoute




et reçoit les feuilles sèches, elles meurent déjà, elles tournent, les branches aoûtées, les écorces séchées, le raisin est trop vert, la moisson est lointaine, le calme est revenu, le repos est complet et il tourne sur terre, au vent il se réchauffe, il trace au sol une allée de bonheur, sans raison,

sans passion en toute circonstance, les obsessions menées, les grains oubliés trop verts et si âpres et une pleine bouche à côté du baiser.

pierre a dit… 
 
Une brassée de feuilles ou d'herbes vertes
et le feu qui rechigne fumaille et grisaille
le souffle s'époumone râcle et renâcle
la bouche à côté du baiser 


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