Il y a une odeur de pampre et de sel.
Les âmes simples s’affolent et perturbent le bien, calme et paisible, du repos. Les voix serrent le plaisir de battre de la langue le plus dur des appels. Les corbeaux, enfantent d’un martyr, du bec découpent les membres qui se complètent.
L’acidité suppose une grave affaire, l’escarmouche mord dans la chair tendre. L’orage du matin, le désespoir des pauvres, les peignes, les bosses, les fées tordues et les monstres malins font rire un peuple égaré.
La chair se meut dans un cortège de bagarres perdues à peine engagées. La suite ne vaut rien, ni le premier soupçon ni le dernier chagrin. Le crépuscule de la joie suit la pente arrosée du mépris d’un monde qui se noie.
Le chant des bâtisseurs encombre les oreilles de celui qui voit les enfants passer, abandonnant sans gêne et sans remords les gravats d’une fête qui lasse. La route fond et la poussière tombe sur un chantier sali par un liquide clos dans une bouteille qui se brise.
Les enfants tenus dans une prison de détresse en veulent au monde sourd, aveugle et muet. L’oubli sur la place retient les plaintes et les larmes, salées de sang, d’orgueil et de maladie lente, de fiel et de blessures, qui n’en finissent pas.
Ils engloutissent leur crédit de bonheur et de sérénité. Ces corps en partance vers les îles, sont gavés de charme, de vignes mêlées d’artifices et de sucre, qui usent bien leurs dents. Ils sortent ce qu’il leur reste de griffe pour lacérer un corps qui ne demande plus grâce ou merci.
Le sacrifice est inutile, les grands ne savent plus ou est la confiance. Une boule de peur et de crainte avale leur chute, ils vident sur la tête le sac de la fureur et du mensonge. Les reproches cachent la soif de connaître. La vérité attend de grandir pour dire ce qui vaut d’être dit.
Au seuil de la maison chavire la barque, les œuvres du malin sont peintes de charbon, jouer est une occupation qui use. Les carreaux qu’on balaie dans l’outrance ne disent rien, ni neuf ni compréhension. Il faut un frère, une sœur pour que chantent plus haut les hirondelles.
Les tout petits perdus ne font rien pour lutter, leur vie s’en va et leur ardeur la suit. Avec le désir et la ferveur, le monde craint la vie. Il va bien mal et les puissants doivent la générosité, ils hébergent des tonnes de cailloux dans des poitrines mortes aux embrassements et aux étreintes.
Il faut laisser aux autres un noyau pour que tinte encore un verre d’amitié. En l’air les grands gardent à distance la route des outils que l’on casse sans savoir en user. Les arbres ferment leurs feuilles à ce bavardage de pies et de serpents, ils coupent d’un coup sec un cœur noué.
Le soleil passe les branches des alisiers.
21 Août 2003.
Les âmes simples s’affolent et perturbent le bien, calme et paisible, du repos. Les voix serrent le plaisir de battre de la langue le plus dur des appels. Les corbeaux, enfantent d’un martyr, du bec découpent les membres qui se complètent.
L’acidité suppose une grave affaire, l’escarmouche mord dans la chair tendre. L’orage du matin, le désespoir des pauvres, les peignes, les bosses, les fées tordues et les monstres malins font rire un peuple égaré.
La chair se meut dans un cortège de bagarres perdues à peine engagées. La suite ne vaut rien, ni le premier soupçon ni le dernier chagrin. Le crépuscule de la joie suit la pente arrosée du mépris d’un monde qui se noie.
Le chant des bâtisseurs encombre les oreilles de celui qui voit les enfants passer, abandonnant sans gêne et sans remords les gravats d’une fête qui lasse. La route fond et la poussière tombe sur un chantier sali par un liquide clos dans une bouteille qui se brise.
Les enfants tenus dans une prison de détresse en veulent au monde sourd, aveugle et muet. L’oubli sur la place retient les plaintes et les larmes, salées de sang, d’orgueil et de maladie lente, de fiel et de blessures, qui n’en finissent pas.
Ils engloutissent leur crédit de bonheur et de sérénité. Ces corps en partance vers les îles, sont gavés de charme, de vignes mêlées d’artifices et de sucre, qui usent bien leurs dents. Ils sortent ce qu’il leur reste de griffe pour lacérer un corps qui ne demande plus grâce ou merci.
Le sacrifice est inutile, les grands ne savent plus ou est la confiance. Une boule de peur et de crainte avale leur chute, ils vident sur la tête le sac de la fureur et du mensonge. Les reproches cachent la soif de connaître. La vérité attend de grandir pour dire ce qui vaut d’être dit.
Au seuil de la maison chavire la barque, les œuvres du malin sont peintes de charbon, jouer est une occupation qui use. Les carreaux qu’on balaie dans l’outrance ne disent rien, ni neuf ni compréhension. Il faut un frère, une sœur pour que chantent plus haut les hirondelles.
Les tout petits perdus ne font rien pour lutter, leur vie s’en va et leur ardeur la suit. Avec le désir et la ferveur, le monde craint la vie. Il va bien mal et les puissants doivent la générosité, ils hébergent des tonnes de cailloux dans des poitrines mortes aux embrassements et aux étreintes.
Il faut laisser aux autres un noyau pour que tinte encore un verre d’amitié. En l’air les grands gardent à distance la route des outils que l’on casse sans savoir en user. Les arbres ferment leurs feuilles à ce bavardage de pies et de serpents, ils coupent d’un coup sec un cœur noué.
Le soleil passe les branches des alisiers.
21 Août 2003.
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