Les danses et les chansons accélèrent le rythme, le cœur se dénoue et espère.
La voix profonde et lente d’un passeur d’éclats et de rêves laisse de marbre et de caillou le pas simple, il file vers le coin au bout de la cour et du jardin qui l’a vu naître, il impressionne la lumière du soir.
Les enfants attachés à la mémoire du bois, quittent le village pour d’autres aventures. Ne te retourne pas et avale encore un peu de ce bon air qui pique les narines et fouille les poumons, aspire et respire, ainsi va la vie, de place en place et d’escaliers en espoirs déçus.
Il faut faire attention et sauter, en caressant chaque pierre, d’un bord à l’autre. Un rien réveille les peurs anciennes et les tourments rodent sous la lune. Dans l’entrebâillement de la porte et du rideau vois le chat qui s’étire dans la nuit et feule à tout instant, cette insomnie est lourde, un mot frappe sans cesse au carreau. Le vide s’éloigne, la violence du mot torture le coussin et le drap. Le corps qui devient vieux tourne et frappe aussi l’autre présent qui ignore et rugit, le chat feule, le mot harcèle, le tourment est éternel et la pluie ne vient pas.
Quel objet calmera ce souci qui balance et percute.
Janvier 2004.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire