Comme des filets de vie, viennent les nuages, un or que rien n’arrête. Tout réfléchit, l’animal dans le bleu, glisse entre les plantes, jette de petites graines. La nuit est agitée du cri d’oiseaux que l’on ne voit, les carreaux luisent de coups d’amour. L’été terminé, les ailes de libellules collent aux pas. Au froid du matin, la vie se renifle, les gouttes d’eau encerclent les grenouilles.
Vois la nuit, dis la joie de vivre cet enfer de charme : les enfants ont colonisé la rue.
21 Septembre 2003.
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