Il ne faut dire et faire.
Ensemble vers la mer de roseaux et de nuages, les pieds dans l’eau comme des sabots de moire, la bouche en sanglots, la carapace de sucre et de sel meurt sur la langue, le silence danse sur le sol de fange et de boue.
Le mur de dispute est encore à faire.
Ensemble vers la mer de roseaux et de nuages, les pieds dans l’eau comme des sabots de moire, la bouche en sanglots, la carapace de sucre et de sel meurt sur la langue, le silence danse sur le sol de fange et de boue.
Le mur de dispute est encore à faire.
Sur le dos des moutons la laine est peignée d’un revers de ciel bleu. Des loups rêvent et mâchent, sans y voir les os et les nerfs. Le sec, le froid au mois du vent et des rafales, rougit la peau, elle souffre et s’irrite.
24 Février 2004.
RépondreSupprimerPassé le mur vers la mer, les pieds en sabots, perdus dans la fange, grand silence de sable et de sel.
... Là-bas ...
Les agneaux de mer bêlent. Lamentations. Ils avancent et reculent,caressent les loups et lustrent leur poil sous les embruns griffés.
... Là-bas ...
Dans ce grondement de mer, tout au fond.
... Là-bas ...
Dans cette mer étale, le silence s’installe et appelle de sa plainte les grands chevaux du vent, ses grands chevaux ambrés d’or et d’argent.
... Là-bas ...
Là-bas ... de l’autre côté du mur, au revers de l’ombre de cette aile qui avance, menaçante et cinglante, cette aile du malheur, ce spectre de vengeance.