samedi 28 octobre 2017

Sans titre, 23 Février 2004.

La ferveur est à la limite de toute chose, les eaux saumâtres évaporent et cristallisent peu à peu. Une lueur roule sur les vagues, l’air les agite.

Il plaît aux autres de revenir sur le temps passé et mort dans un coin. La mémoire est une douleur vive, elle palpite dans la main, des hommes se démettent et se servent de l’incendie : il presse et pousse sous le tissu qui frotte.

Les cheveux frisent sur la nuque et les tempes de ces riches de leur beauté, rois d’un royaume de chair et supplice. La chaleur de rencontres si vivantes, signe d’un frisson et trois éclats, colle dans le cheveu, va et vient, vole vers l’avenir, loin de la douleur du partage.

Un jour de fin d’hiver l’été chante dans le cœur.

23 Février 2004.

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