Un arbre, un pont, un pied, un, ouvert et puis fermé, tordu, l’eau fraîche, le sentier, la boucle autour l’étang, les eaux jaunes, le temps fermé, les pieds ouverts dans la boue, sur le temps passé, on ferme l’éternité, on retrouve une habitude, sans rien comprendre, rien n’est fabriqué, tout est donné, offert, du vent et du sable, l’air coule des épaules sur les pieds, il serait nu, il serait frais, il y prendrait bien du repos, mais le travail, le travail, on y pense, il s’y doit.
Des arbres, des chevaux, des roseaux, du marais et un étang, un jour gelé, un jour de bœufs et d’éclairs jaunes, sous les pieds, dans les yeux, une fortune, des idées, des ressources, du temps clair éternellement beau, du vent sous les bras, de la fraîcheur entre les jambes, et tout à penser, le monde construit, déconstruit, les qualités, le cœur, l’écoute, un animal si intelligent, une cascade,
des vertus incontournables, la constance sans faiblesse, la générosité sans doute, le respect, la tolérance, il est posé sous les arbres, entre les doigts passe l’air, les cailloux bien écrasés, sous le poids, sous la main, sous les arbres tombé, chaviré, éperdu, car éperdument il en parle, il marche, il se retourne, l’eau dans la main, la main sur le devant, les tours d’oiseaux au ciel et le précieux parfum, le temps passe, la vie retient les uns sur les autres, sous les arbres si seuls,
et les oiseaux bien gros, tous posés, ils volent, il approche, ils volent, ils tournent et abandonnent les feuilles et les branches, ils poussent jusqu’au cœur, à la fortune, au retour, sous les arbres, il avance en boucles profondes et lentes, il cherche, il trouve, on, nous, sous les arbres penchés et venus, il y aura des heures pleines, des mois de mai, des mois d’août, du rire et de la solitude grande et souple et bienfaisante, si le mystère est dépassé, il organise,
il s’organise, un heure, une heure passe, un jour perdu, un jour trouvé, de l’eau jaune sous le ciel bleu, il est Provence et Empire, un paysage pour garder, pour accrocher aux murs, la chambre est vide, le ciel est clair, l’air passe sous les bras de jaune et bleu, l’Empire tremble, le ciel est souple, souple, souple, la main posée sur une tige, sur un cœur, sur un coin, de temps et d’ardeur, avance, avance, cherche, avance, ne crains, ne crains, il faut y être, il est témoin et arbitre,
le jaune à l’eau, le bleu au ciel et ce paysage est d’Empire, de chevaux abandonnés au tour, sur le chemin, sur le sentier, sur le hallage, il est tranquille, abandonné, il puise au jaune le bleu du ciel, sur les cailloux, il tourne et il se fait une couronne sur le devant, sur la moiteur, il a coulé sous les arbres, il a perdu le temps et l’heure et le ciel tourne, sous les arbres, sous le temps passé, dans le silence des hirondelles, dans les cris courts des chevaliers : ils volent leurs jambes inverses,
grands et petits, les chevaux sont abandonnés, ils sont sous le ciel de jaune et de bleu, ils sont l’Empire, ils règnent, ils font passer et il tremble sous leur soleil, il se raidit, il écarte le pied et fait semblant d’être fort, il veut de la force, il est les nuages : ils veulent du ciel bleu, ils ont une herbe courte, courte, ils sont posés au bord de l’eau, du toit, du temps, du monde, ils sont assoiffés dans l’eau jaune, ils sont rincés sous le ciel bleu, ils sont paysages et Empire,
ils sont figures et idées, ils sont images à redouter, il tremble à passer entre leur pieds, leur yeux, il tourne et toise, sous les arbres dans l’eau venue, il respire un air bien tendre, une fleur de sel et de lys, des roses, un arbre, un pont, un pied ouvert et puis fermé, l’eau fraîche, le sentier : Lysimaque est en voyage, il tourne sur ses pieds fourchus, il a les orteils tordus, la bouche amère, l’œil atroce, il souffre, la peur est là, entre les jambes des grands chevaux.
30 Juillet 2010.
Des arbres, des chevaux, des roseaux, du marais et un étang, un jour gelé, un jour de bœufs et d’éclairs jaunes, sous les pieds, dans les yeux, une fortune, des idées, des ressources, du temps clair éternellement beau, du vent sous les bras, de la fraîcheur entre les jambes, et tout à penser, le monde construit, déconstruit, les qualités, le cœur, l’écoute, un animal si intelligent, une cascade,
des vertus incontournables, la constance sans faiblesse, la générosité sans doute, le respect, la tolérance, il est posé sous les arbres, entre les doigts passe l’air, les cailloux bien écrasés, sous le poids, sous la main, sous les arbres tombé, chaviré, éperdu, car éperdument il en parle, il marche, il se retourne, l’eau dans la main, la main sur le devant, les tours d’oiseaux au ciel et le précieux parfum, le temps passe, la vie retient les uns sur les autres, sous les arbres si seuls,
et les oiseaux bien gros, tous posés, ils volent, il approche, ils volent, ils tournent et abandonnent les feuilles et les branches, ils poussent jusqu’au cœur, à la fortune, au retour, sous les arbres, il avance en boucles profondes et lentes, il cherche, il trouve, on, nous, sous les arbres penchés et venus, il y aura des heures pleines, des mois de mai, des mois d’août, du rire et de la solitude grande et souple et bienfaisante, si le mystère est dépassé, il organise,
il s’organise, un heure, une heure passe, un jour perdu, un jour trouvé, de l’eau jaune sous le ciel bleu, il est Provence et Empire, un paysage pour garder, pour accrocher aux murs, la chambre est vide, le ciel est clair, l’air passe sous les bras de jaune et bleu, l’Empire tremble, le ciel est souple, souple, souple, la main posée sur une tige, sur un cœur, sur un coin, de temps et d’ardeur, avance, avance, cherche, avance, ne crains, ne crains, il faut y être, il est témoin et arbitre,
le jaune à l’eau, le bleu au ciel et ce paysage est d’Empire, de chevaux abandonnés au tour, sur le chemin, sur le sentier, sur le hallage, il est tranquille, abandonné, il puise au jaune le bleu du ciel, sur les cailloux, il tourne et il se fait une couronne sur le devant, sur la moiteur, il a coulé sous les arbres, il a perdu le temps et l’heure et le ciel tourne, sous les arbres, sous le temps passé, dans le silence des hirondelles, dans les cris courts des chevaliers : ils volent leurs jambes inverses,
grands et petits, les chevaux sont abandonnés, ils sont sous le ciel de jaune et de bleu, ils sont l’Empire, ils règnent, ils font passer et il tremble sous leur soleil, il se raidit, il écarte le pied et fait semblant d’être fort, il veut de la force, il est les nuages : ils veulent du ciel bleu, ils ont une herbe courte, courte, ils sont posés au bord de l’eau, du toit, du temps, du monde, ils sont assoiffés dans l’eau jaune, ils sont rincés sous le ciel bleu, ils sont paysages et Empire,
ils sont figures et idées, ils sont images à redouter, il tremble à passer entre leur pieds, leur yeux, il tourne et toise, sous les arbres dans l’eau venue, il respire un air bien tendre, une fleur de sel et de lys, des roses, un arbre, un pont, un pied ouvert et puis fermé, l’eau fraîche, le sentier : Lysimaque est en voyage, il tourne sur ses pieds fourchus, il a les orteils tordus, la bouche amère, l’œil atroce, il souffre, la peur est là, entre les jambes des grands chevaux.
30 Juillet 2010.
Fleur d’ Alexandre
RépondreSupprimersur le sable et le vent
le pied dans la fange
du temps fermé à l’éternité
Fleur d’Alexandre
sur l’eau de l’étang
boucle jaune et fraîche
du temps ouvert à l’éternité
Fleur d’Alexandre
offerte au pont, à l’arbre
à l’épaule du sentier
au temps passé retrouvé
habitude et travail
repos bien mérité
et puis
ne rien comprendre
aux mots nus fabriqués
Sylaiquem
RépondreSupprimerUn étang
les bras du vent
l’écoute des roseaux
des arbres gelés
et tous les pieds déconstruits
entre les chevaux du marais construits
Une cascade à penser dans les yeux
Un jour, le cœur
le monde beau
Eternellement
Des idées intelligentes
des ressources si claires
les jambes de la fraîcheur
Du temps
L’animal
Une fortune sous les qualités