dimanche 3 mars 2019

Retour du printemps à l'été.

Il est, demande grâce et abandon dans la couleur pour affronter le feu du ciel et la fureur. À son poignet une éraflure, une fleur rouge qui empoisonne, qui déraisonne et qui résonne au fond du puits, comme une disgrâce, une infortune, un clair de lune… un vol de plumes sur l’horizon couleur vermeil et de groseille.

"Ô laissez-moi respirer" et rêver le silence, un monde sans violence, de baiser dans le cou et tendresse sur la joue. Un monde de tolérance et de confidences. Laissez-moi respirer la lune et les étoiles et le rouge carmin sur les lèvres du matin.

Le ciel se fend, le gris est manque. La vie avance. Le rien se pend à la branche des évidences, entre l'espace et le silence.

Ô laissez-moi respirer en ce jour d’éternité, fait de printemps, de lierre aux branches. Ô laissez-moi respirer en ce jour clair et de lumière éclaboussant la peau du fleuve.

Une délivrance.
Ils seront deux à tout jamais. Ils seront seuls. Amants de l'éternité.

Maria Dolores Cano, 02 mars 2019 à 10:49

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire