vendredi 16 août 2019

Attaché à la justesse.

Au juste, perdu dans un flot, dans le silence, sans actes, dans la noirceur des ombres déposées, à la surface de mon chantier, au juste, attaché, je m’impressionne de la liberté. Je t’arrache, imprévisible, à un destin d’animaux perdus, d’étrangers, de rebelles.

Ô, de la misère, des sarcasmes, de la déroute et rien aux alentours, de la déraison sans cesse, des morts, des maisons ouvertes, des choses éparpillées, des lettres, des vêtements et de l’insuffisance, ô, le regard vide, ô, les émotions cachées, les oiseaux n’en veulent, n’en veulent, ils se perdent et on s’embrasse, allons y, allons y au destin, à la fureur, aux sentiments perdus, à la solitude et au chagrin, dans le silence, dans la poussière, dans les herbes desséchées, la main court, la main sur le dos, sur l’épaule.

Attaché, à la justesse, je pèse mon poids d’amertume et de grandeur, ma fierté, mes raisons, je me donne, je m’impressionne, je me cherche et j’entrouvre une porte, une autre, les choses sont ainsi, à la pluie, au vent, à la pâleur, aux regrets, tout ce qu’il faut pour un cœur noir, un cœur abandonné au sable, aux roseaux, aux flaques.

La boue y séchera, les oiseaux tournent, je déposerai mon fardeau, je finirai ma course, sans rien sur le dos et dans les yeux, un cœur vide, perdu, à dévorer, à revoir, si la suite est donnée, les idées, les couleurs seront fortes. Je me construits, je m’exaspère, tenu sur le rocher, les sentiments dévoilés à la fin, je me reposerai, je serai sur la route, au fond, dans la douleur, dans le rien tendu à dévoiler.

Les idées meurent, les sentiments sont cachés. Je me poserai, je finirai une route et prendrai un autre chemin pour croire et espérer pour abandonner, pour confondre. La vie est, je cherche, je cherche et les vents se déchaînent, ils sont bien trop, bien trop et forts, et lointains, la vie est, la vie est étrange et je me dirai quelle bizarrerie, quelle étrange chose, un objet inconnu, une surface pour la danse, un métier, un portrait, une décision, que faire.

Il n’était pas attaché, était-il juste. Il se défait, il se retourne, la vie est pleine et les erreurs y sont liées, il tourne, il tournera sur le dos, sur la main, les oiseaux se déplacent, il chantera, il y sera sur ce portrait, entre deux soupirs. La respiration et les années courent et les oiseaux volent et il faut, il faut et parfois et toujours un signe, un signe, une raison, une certitude et au fond, au fond, il tremble et il se meurt, sous la couronne, la couronne, il chanterait le sacrifice, le devoir, pour la certitude, pour le rien et le vide, il faut un signe sur le portrait de toute chose, de toute vérité.

La vie le tourmente, les rires, les raisons, il tournerait, il irait sur le devant, dans la lumière arracher un voile, un voile, un autre, et sur le coup, sur le coup, il serait bien plus grand, plus libre, plus juste, sans rien autour, sans devant et sans connaître ni loi, ni crime, ni deuil, ni déraison.

Une action, une action et d’autres, des figures, dans la lumière, des idées pour recevoir, pour recevoir. Allons, allons, nous attendons et l’orage et le déchaînement, la vie est arrêtée, il passe, il passe, le voile dans le ciel, le nuage, le tourbillon d’amertume, il finira dans les herbes desséchées, la main, la main sur le dos, sur l’épaule, sans attaches, avec justesse, il pèse son poids d’amertume. Un portrait, une image, les deux sont posés, il fixe le miroir, la lumière et la vie, il se tourne et il se cherche. Il faut, il faut et parfois et toujours un signe, un signe, une raison, une certitude et au fond, au fond, il tremble et il se meurt.

14 Août 2011.

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