mercredi 14 août 2019

Résonance, l’arme et la conquête.


 
Dans son ombre, bientôt il comptera les cailloux, il le fera, le tout posé, le tout retenu, sur la rive, sur la berge, les objets, les leçons, la vie en fuite et le grand remords, que faire s’ils travaillent à l’arme blanche, que faire dans l’ombre, et d’autre, que compter les cailloux sur le sol, inclus.

A la surface, je suis tenu aux eaux assemblées, les eaux retirées et la conquête, au calme revenu, le poids du temps sur toute chose et encore un élan pour le vol, pour la vengeance, je suis tenu, je vois et je comprends, en faire le tour, en faire l’addition et remarquer et prévoir l’arme et entendre à la surface un grain de blé perdu, un peu de sable aux creux, de la main et du cœur.

La vie dans l’ombre, le compte, le tour et même la chose incluse, le regret, le temps perdu, le secret du cœur tendu, il se dévore et on se lamente, on se dit, on se cherche et on reprend, la vie l’errance, le poids des choses dans l’ombre, une vie dans la clôture, une vie derrière l’arme, une erreur suspendue.


Il faut et de l’ombre et du sable, des erreurs et on additionne, tout s’ajoute, tout pourrait se retirer sur le devant, enfermé dans la clôture, dans la terreur, il entend, il cherche l’arme, il pose au sol son poids de grains et de sable, les idées claires, les yeux ouverts, et la conquête, la vie errante, la suite sans plus rien, sans donner, sans se tordre et se livrer, il faut, il faut, trouver, l’issue, l’arme, le chemin long, les pierres lourdes, le sable et la poussière.

Dans la soif, dans le vide, dans la stupeur, il est fasciné, il est enfermé dans son erreur, sur la pierre lourde et chaude, au devant vers l’eau, vers le ciel, vers l’horizon.

Le temps venu, il compte, il pèse, il cherche, il se déploie, il tourne, il est au soleil, dans la chaleur, sous les oiseaux, tout y rencontre et l’eau et le feu, et la conquête, la vie errante, le clair, l’obscur, la vie tourne, la chaleur plaque le dos, les épaules, le poids du corps, le poids du temps, ô, voler et se taire et déplacer et l’air et l’eau et se verser dans le silence, dans la grandeur, dans l’obstination, depuis toujours depuis longtemps sur le sol, l’arme sous les nuages et sous les arbres, les oiseaux tournent, tout s’envole, et la conquête, les regrets et le silence, dans l’obstination, dans l’effort tenu et reporté, détendu, retendu et puis le reste, la poussière aux pieds, la soif.

Dans son ombre il cherche et il voit, les herbes, la conquête et les branches et la force, l’arme, un pied et un autre, la peau sur le devant, tout est chauffé, tout est sur le devant.


Je suis tenu, je vois et je comprends, ô, en faire le tour, sous les arbres, sur la poussière, au pied des oiseaux, dans le ciel bleu sous les nuages, il est au soleil dans la chaleur, sous les oiseaux, tout y rencontre et l’eau et le feu, la vie errante, le clair, l’obscur.

La vie tourne, la chaleur plaque le dos, les épaules, le poids du corps, le poids du temps, des armes pour la conquête, les souvenirs pour le chantier, une erreur lourde, un rien posé, l’arme au sol sous le soleil, au ciel trop bleu, le vide se rapproche.

 
On le fera, le tout posé, le tout tenu, sur la rive, sur la berge, les objets, les leçons, la vie en fuite et le grand remords, le temps venu, il compte, il pèse, il cherche l’arme, il se déploie, il tourne et il est au soleil dans la chaleur, que faire s’il travaille à l’arme blanche, depuis toujours, depuis longtemps, sur le sol, sous les nuages et sous les arbres, les oiseaux tournent, et tout s’envole : la conquête, les regrets et le silence, dans l’obstination, dans l’effort tenu et reporté, au sol détendu, retendu et puis, le reste, l’arme depuis longtemps sur le sol, sous les nuages et sous les arbres.

Les oiseaux tournent, et tout s’envole, la conquête, les regrets et le silence, dans l’obstination, dans l’effort tenu et reporté, détendu, retendu et puis, l’arme, le reste, la vie dans l’ombre, et la conquête, le compte, le tour et la chose incluse, il faut et du sable et de l’ombre et des erreurs, on additionne : le regret, le temps, l’arme perdue, le secret du cœur tendu, ce calme abandonne la conquête, les cailloux sont innombrables, innombrables.

3 commentaires: 

J... a dit…

J'aime beaucoup et particulièrement la dernière image.

♥♥♥

23 août 2012 à 11:42.
Ariaga a dit…

Les dessins sont magnifiques. 
28 août 2012 à 18:12.
jeandler a dit…

et l'arbre n'en finit pas de se déployer...  
28 août 2012 à 19:12. 

Avec Maria Dolores Cano,  

ici et ,  

14 août 2019 11:05.

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