dimanche 4 août 2019

Retour, chanson à l’herbe, au soupçon, au froid, à l’âme.

Chanson à l’herbe, au soupçon, au froid, à l’âme.

La couleur est de sable et d’herbe parfumée, dans l’arête du temps un cercle ouvert en frise surannée. A sa taille un anneau, un œil peint à la pupille ronde. Griffes limées, ombres d’un été, folles journées aux genoux rapiécés. Dans un coin de la chambre une vitre brisée, peau de l’âme aux sourcils arrachés.

Cou serré, ciel en pleurs, grandes lignes de l’été, le soleil suit la rampe et marche sur un pied, la vie est détachée. A son front une fleur, une pierre incrustée, une racine de l’âme, un épi de l’été. Une chanson, une missive à l’étoile accrochée, une étoffe de lune au ciel des opprimés. Une herbe au goût des prés.



Maria Dolores Cano, ici, 03 août 2019 à 18:08.

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