dimanche 28 octobre 2018

Retour d'ailleurs.

Une histoire, une armée, le pire est sur la route. Le silence est présent, la lune est morte. La nuit les oiseaux parlent d’amitié. La vie pénètre l’obscurité et tire la langue aux ténèbres.

Le feu crépite, rouge sur la cendre. Le ciel se noie dans un fleuve d’étoiles. Bruissement d’ailes, oiseaux de nuit en chasse. Ils vont, ils viennent, ils cherchent la pluie dans le ciel noir.

La vie est une guerrière, une boxeuse audacieuse. Son cœur en bandoulière elle remonte la grève. La nuit serre les poings, sa bouche est une blessure. Elle pleure la lune morte.

Les yeux au fond du puits regardent le grand vide, ils écoutent le silence du ciel, nuit maudite, nuit misère, cœurs blessés, cœurs damnés. La bouche du bonheur a du mal à s’ouvrir, elle serre les dents, incapable de sourire. Les âmes sont grises et assises sur la margelle du puits.

Histoire de haine et de violence, de guerres éternelles, d’ennui et d’ennemis, de chandelles qui chancellent et qui n’éclairent rien. « Il n’y a plus rien ». 


Maria Dolores Cano, 28 octobre 2018 à 11:24

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