mardi 9 octobre 2018

Retour d'ils et des autres.

Comme eux, aux heures heureuses et malheureuses de peine et de bonheur je rêve de migration et de liberté sans limite.

Entre extases et frayeurs, la vie est un rêve inachevé qui se poursuit au-delà des abysses de la terre, des lambeaux de poussière et mystères des eaux.

Ils marchent, ils sont perdus et seuls dans cette douleur grandissante qui brise les âmes, perce les cœurs et fait peur aux enfants. Rouge est la blessure dans cette vie défaite.

Plus rien ne les porte sinon leurs rêves. Ils sont las et fatigués. Les uns déchirés par les autres, les autres déchirés par les uns. Haillons de vie qui tremblent pitoyablement comme le corps meurtri d’un animal sacrifié.


Elle glisse au bord de l’eau, elle s’en va vers l’autre rive. Cette rive d’où elle ne reviendra pas. Un jour, un jour… je la rejoindrai là-bas … vers l’autre rive … Et là en cet instant, elle me laisse un point rouge dans un repli du cœur, mon cœur qui se déchire.

La vie, la souffrance, la mort, la vie par-delà la mort… et saisir enfin la vérité de l’instant … le repos, la douceur du passage.

Maria Dolores Cano, 08 octobre 2018 à 19:59

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