lundi 22 octobre 2018

De silencieux tremblements.


Brasille, scintille, le temps vient, parfumé de rosée, escalade le monde et dore le cœur des champs et des saisons. Dore et recommence et parfume le cœur des choses et du temps et compose sur la main une chapelle de claire lune, un vitrail de jour et de feu.

Il est posé sur l’œil et cligne sur le coin, le grand tout, et le reste, la félicité, et le grand amour et la grande joie et les fraîches nuits et le sourire clair : « ils se déposent et recommencent et rivent sur le front des fleurs et des embruns et de silencieux tremblements ».

Nos efforts sont violents, sur le cœur, entouré et pris sur le regard et affranchi dans l’onde et baptisé au jour et pris sur l’ardeur, ils composent le monde et chantent pour les fleurs et sur les cailloux.

12 Février 2008.

1 commentaire:

  1. Signes
    traces d’une existence autre
    onguent illusoire sur les rêves déchirés des opprimés

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