dimanche 29 septembre 2019

Ah ! Sonnent et résonnent 3, dans l’ombre sûre.

Aux herbes consumées, ils se figent, ils entendent et au coin de l’œil, en coin posent un éclat, une fureur, un sentier battu, pour aller, à la gloire, pour aller en montant, y aller et y être et consommer enfin, dire encore et supporter les pas des uns sur les autres. Dans le matin calme, calme dans l’ombre blanche, blanche il chante, il chante pommiers en fleurs et sourit et dit la légèreté. Il avance à travers, dans l’ombre blanche, il avance et tout est retiré.

Les efforts au temps rayé, oh, l’ardeur calme et sensible, pour tout dire encore, l’humilité, la fraîcheur pour entendre le feu bien sûr. Il est au précipice, il tourne et se détend au clair obscur, à la fenêtre, à la louange, années répandues, le clair et l’ombre blanche, blanche sans rires autour. Un souvenir de pommiers en fleurs, il tourne et voit et range l’image, souvenir charmant, il croit entendre encore, oh souvenir charmant, ombre blanche de pommiers en fleurs, il tourne et dépose un poids de chair sur le chemin.

Il cherche trois sous, trois sous perdus et un autre, un autre a tout pris, il cherche l’ombre, la fraîcheur dans le feu, il est allongé et sur le côté ils tournent et défont et l’ombre et la lumière, le calme suspendu, le cœur posé au sable, aux cailloux. La vie plus légère, l’ombre blanche et les pommiers en fleurs, il est temps, il est le moment du trouble étrange, il ose un bouquet de fleurs blanches, tout sonne à l’unisson, rien en déraison.

Le cœur posé fleuri, épanoui, chéri, enrubanné, il perce à jour le trouble extrême, le mouvement inconnu, l’ardeur, la fraîcheur sous la cendre, les pieds tendus au supplice. Tout chauffe, tout est étrange et tout caresse le cœur, la vie, la faiblesse et la force. Forgeron forge, marcheur marche, étend le pied aux cailloux trouve encore ton miroir étendu au sable le nez dans la chaleur le pied tiré tendu et le souvenir si, si, charmant, encore, encore.

Pour sourire toujours dans l’ombre blanche, blanche, pommiers en fleurs et ombre sûre, tu es perdu sur les osiers, tu es allongé et tu espères, la vie balancée, les pas tendus, le cœur sur le chemin et le chemin dans l’ombre sûre.

29 Juillet 2012.

1 commentaire:

  1. le cœur sur le chemin
    le chemin du lyrisme
    de nos fleurs inversées
    dans l'ombre blanche

    je dis à parler franc
    ce que je ne sais trop
    comment dire

    une manière d'accompagner
    un tant soit peu
    ce forgeron tenace
    qui martèle ses phrases
    sorties du chaos

    un pied près de son cœur



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