Enfoncé
dans la chaleur, perdu sur un chemin de soif et d’horizons, de peur, on
se retrouve et tu prends soin de moi comme d’un vieux jardin, laisse
aller, laisse aller, cette sauvagerie perce sur le sol, des éclats et du
courage, un vieux jardin fleuri de fleurs fanées, d’outrages et de
sensations vagues.
Du
bleu, du champ, du rien, des sensations perdues sous les branches
battantes, battues de vent et de poussières, de peurs serrées et de
raclements aux talons. Tu te confonds encore, tu cherches et te
composes, tu es tendu au sol, sans apprêt, tu recommences et cherches le
secours entre les doigts.
Les
yeux écarquillés sur la peau en grains sombres, la raison, la fermeté,
l’intention, le calme, la défense, le repos, la vengeance. Tu es au sol
tenu dans la chaleur immense, dans le recommencement, un mot et un mot,
une ténèbre ouverte, ses raisons suspendues, la fable pour chacun, la
peur à chaque étage, tu es un climat détendu.
1 commentaire:
♥ a dit…
♥