Devant le froid installé, devant la peur qui racle, au fond, je suis
infiniment sans rien. Je chante avec les oiseaux, ils passent. Donne un
peu d’air pour entendre la source, les joyaux au ciel, les efforts, les
outils, la peine perdue, le sucre sous le ciel.
Il
retient sur ce fait, une espérance, une prise dans l’air, libre il se
donne et ouvre un œil et l’autre. Attend, attend et respire, tout est
dans l’espace, la mort, son pied. J’irai poussière en ton royaume, fleur
et cailloux, du fil à l’âme et joie sans amertume. Devant le froid
installé, devant la peur qui racle.
Il
est au fond, je suis infiniment sans rien, et tout déploie la
convenance, le regret, le rêve, le repos. Il est fini, il est fourbu, il
foule un air pour patienter encore, pour convenir et croire. Il est en y
pensant le sel et le refus, l’ardeur et la moisson. Où est ce bien, où
est cette force, d’où est-il victime et que pèse une parole sur ce ciel
bleu qui tranche. Il est venu et pose un regard, il est confus, il
tourne et se dépose.
A vide et sec et sans rien sur le fond, il racle. Oh, éveillez vous.
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