lundi 9 septembre 2019

Il se croise.

On revient, on engrange, on bâtit, on se demande, la question du trait, du point. Il avance sur l’eau, il retourne au plus fort. Avance et contente toi, tu es sur la route et tu domines, tu avances et tu donnes aux oiseaux des yeux clairs, des tours de clef, et du cercle pour entendre l’habitude au levant. Tu cercles le nom même, la source, le regret, tu donnes et tu embrasses, engourdi aux épaules et relevé au ciel, déposé dans l’obscur.

Un éblouissement, une montée et des traits, des traits sur le visage, la vie incertaine, le regret sur tout, il entend, il voit, il se donne, il obéit, il termine et tourne un pied en avant, un pied d’un bord à l’autre des eaux emmêlées.

Un fil à connaître, une surface où tu habites, un pied devant, une main sur le cœur, il avance, il tourne dans, il se croise, il obéit et tout ordonne et tout se prend dans l’habitude, le certain, le suivi, la faiblesse, il engrange en panier une récolte de pierres et de fleurs, il donne au soleil des erreurs, des orages.

Temps compté, temps blessé sur le sol, sous les pierres, sur le dos, les divisions, les ombres oubliées, il est fendu sur l’air, il est perdu dans l’ombre, il se remonte, il se dépose, il invente le jour et perd une à une ses images.

Ombre du jour vers le ciel, du sol vers la construction, il dépose et repose une pierre, un caillou, un oubli, une position, sur le dos, sur le loin des feuilles, des erreurs.

Un orient de lassitude, des années accumulées, des gestes inversés et des erreurs entretenues, il pose au loin le geste, la figure, le rien tendu, le poids du corps posé sur les talons et le cercle agrandi, peau tendue. Je suis une cymbale qui tinte, une erreur après l’autre, un poids de vide, une grandeur pesée au plus petit, le gramme, le sillon, le cil sous la roue, le cercle étendu et l’ouverture.

Il frôle une ligne, il découpe le temps, le sol est suspendu, la vie est brisée, le poids au dos le mord, il frôle et recompose une erreur après l’autre, une artère pour le sang, il forme son avenir et dépose la jeunesse, le poids terrible, les années meurent.

Il est fendu et déposé au sol caillou roulé, pierre éclatée, il se polit, il se démet, il tinte, métal et pierre et grain sec sous le pied, cri entendu et compris.

La vie avance le poids au dos, le rien autour, un peu d’air, un peu d’air pour dire chaque chose, pour étendre plus loin le ruban, la vie même, au sol craquelé de sec et de raison.

Il faut, il faut tendre le corps, inverser les erreurs, dire encore plus, et plus, il avance dans l’ombre, il cherche sa solitude, il pose le poids de son âme entre les pierres, il berce son illusion d’ombres et de reflets, l’or est perdu, le sac est vide, l’air supporte et dépose.

Le cercle, le cercle, il tourne sur lui-même et chante un avenir, posé au pied, foulé au sol, rendu, et chantent au ciel les oiseaux qui avancent, années foulées, années perdues, romances déplacées, il cherche et se compose, cymbale inversée.

01 Mars 2012.

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