samedi 28 septembre 2019

Retour, des ponts d’herbe.

Lire, écrire et délier l’herbe sur le pont. Un mot roule, un autre est coupé en tranches de vérité.

Le pain sur la planche est amour pour l’aveugle, le sourd et le muet en chemin. La vie là, loin de la foule.

Une main se tend, dans son creux le levain. La parole est sereine, comme mie de pain, comme eau dans le cercle.

Cœur brûlant, peau griffée à l’image du passé. Sur la pierre retrouvée la raison fait son lit, s’y repose yeux fermés.

Les arbres sont aux branches, les oiseaux sont à naitre. L’enfant le sait, se tait, il attend le grand soir.


Maria Dolores Cano, 28 septembre 2019 à 10:39. ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire