Et, il se tourne et recommence, et il regarde le soir, et il écoute, et il sent l’air frais, si frais et si fragile, les grenouilles dans le marais se lancent et commencent et recommencent et chantent, chantent.
Il est dans la pénombre et rêve d’horizons, au loin, et bleus et pleins d’aventures et pleins du souvenir d’un futur accompli, sans peurs et sans surprises, des histoires à faire fuir le mal, à faire fuir la peur et garder les éclairs, les éclats. L’eau coule fraîche quand il fait chaud et calme toujours quand virent les tempêtes.
Il est dans la pénombre et rêve d’horizons et parle de partir et parle de se battre et gonfler la poitrine pour attirer les autres et faire fuir la peur, le marin est dans la tempête et il pleure, l’effroi le submerge, il va couler sous le ciel dans la nuit pleine, ombre sous les étoiles, dans l’air frais qui ralentit et force, il sourit aux aveugles et personne ne sait, ce visage est perdu, ces lèvres sont absentes, la pénombre évanouit le jour et tout est un mystère et tout est sans façons.
Il faut entendre le chant des grenouilles, les passants les frôlent. Une herbe petite et sauvage file entre les doigts et tourne sur sa tige, le soir est dans la pénombre, les passants passent, les grenouilles chantent fort et loin, et les éclats bondissent sur les eaux.
21 Juillet 2007.
Il est dans la pénombre et rêve d’horizons, au loin, et bleus et pleins d’aventures et pleins du souvenir d’un futur accompli, sans peurs et sans surprises, des histoires à faire fuir le mal, à faire fuir la peur et garder les éclairs, les éclats. L’eau coule fraîche quand il fait chaud et calme toujours quand virent les tempêtes.
Il est dans la pénombre et rêve d’horizons et parle de partir et parle de se battre et gonfler la poitrine pour attirer les autres et faire fuir la peur, le marin est dans la tempête et il pleure, l’effroi le submerge, il va couler sous le ciel dans la nuit pleine, ombre sous les étoiles, dans l’air frais qui ralentit et force, il sourit aux aveugles et personne ne sait, ce visage est perdu, ces lèvres sont absentes, la pénombre évanouit le jour et tout est un mystère et tout est sans façons.
Il faut entendre le chant des grenouilles, les passants les frôlent. Une herbe petite et sauvage file entre les doigts et tourne sur sa tige, le soir est dans la pénombre, les passants passent, les grenouilles chantent fort et loin, et les éclats bondissent sur les eaux.
21 Juillet 2007.
Dans la pénombre il écoute la vie et le chant des grenouilles et l’air frais de la nuit. Dans la pénombre il écoute le voyage du temps qui fut et qui sera au plus clair de la nuit. Dans la pénombre il écoute la certitude d’avoir été et les forces de la vie aux heures sombres de la nuit, et la marche du temps errant aux portes de la vie.
RépondreSupprimerDans la pénombre il regarde et se tourne, s'en retourne et recommence sa vie.
Il avance vers demain la poitrine nue et ouverte vers demain. Il s’accroche aux branches, aux rêves et au souffle de l’aube sur le bord du chemin. Il avance et gravit et construit sa vie sous les orages en une terre sauvage de fange et de cendre, de lumière humide sur le dos des cailloux qu’il soulève et déchire en lambeaux de plaisir pour s’en faire une couche de tendresse et d'amour.