Il leur faut avoir de quoi, au jardin, et toujours s’occuper, et respirer à fond et sourire et commencer, commencer, sur le plat, sur le sol, sans retenue, sans retour, sans calme, commencer, le lointain et les épreuves, respirer l’air à travers un mouchoir.
L’ardeur renverse et conduit loin. De loin, de proche et si promptement et sans encombre, ils avancent vers tout et offrent des colombes et versent au sol une brassée de plumes blanches. Les oiseaux ont l’œil cerclé de rouge, le petit cœur explose de tant de souffrance, le petit cœur revient, en broderie sur les mouchoirs.
Il leur faut reprendre et refonder, et enfanter au ciel des étendards et refléter sur l’eau le mouvement si lent, et bercer la chaloupe sur l’océan. Ils se tiennent et boivent et répètent pour eux seuls, le chant aigu et las et la prière absente, il faut s’y reposer, il faut s’y endormir et tendre sur le flot une lampe pour la tempête, les jours mauvais viendront et rempliront la barque du cœur des oiseaux et des larmes des yeux.
Les bateaux, les oiseaux, les simples sur la route, le cœur abandonné, la lente procession, les aveux, le pèlerinage des ombres sur la pierre chaude et tournée vers le ciel, vers le haut. Ils sont apprivoisés et perdus d’espérance, les guerriers redoutables, ils tendent vers le monde la boucle, le sarcasme, la liberté vaincue. Les ombres vont trembler et danser dans leurs paumes, y porter la lumière de l’ombre jusqu'à leurs yeux.
Redoutables et fiers et simplement tendus, ils pressent sous leur nez le cœur des colombes, sacrifiées à l’aube, au pied des choses et des genres, dans le jardin rempli de chaleur. La boucle s’enfonce dans la chair, les murmures accompagnent dans l’ombre de chauds enlacements, des étreintes, qui poussent au ciel, en gerbe de vie, en flot de regrets tendres, une saveur perdue de roses et d’iris. Les yeux abandonnés glissent sur le feuillage, une clochette, un ruban rouge, un feu au loin et de l’eau dans un bol.
26 Avril 2007.
L’ardeur renverse et conduit loin. De loin, de proche et si promptement et sans encombre, ils avancent vers tout et offrent des colombes et versent au sol une brassée de plumes blanches. Les oiseaux ont l’œil cerclé de rouge, le petit cœur explose de tant de souffrance, le petit cœur revient, en broderie sur les mouchoirs.
Il leur faut reprendre et refonder, et enfanter au ciel des étendards et refléter sur l’eau le mouvement si lent, et bercer la chaloupe sur l’océan. Ils se tiennent et boivent et répètent pour eux seuls, le chant aigu et las et la prière absente, il faut s’y reposer, il faut s’y endormir et tendre sur le flot une lampe pour la tempête, les jours mauvais viendront et rempliront la barque du cœur des oiseaux et des larmes des yeux.
Les bateaux, les oiseaux, les simples sur la route, le cœur abandonné, la lente procession, les aveux, le pèlerinage des ombres sur la pierre chaude et tournée vers le ciel, vers le haut. Ils sont apprivoisés et perdus d’espérance, les guerriers redoutables, ils tendent vers le monde la boucle, le sarcasme, la liberté vaincue. Les ombres vont trembler et danser dans leurs paumes, y porter la lumière de l’ombre jusqu'à leurs yeux.
Redoutables et fiers et simplement tendus, ils pressent sous leur nez le cœur des colombes, sacrifiées à l’aube, au pied des choses et des genres, dans le jardin rempli de chaleur. La boucle s’enfonce dans la chair, les murmures accompagnent dans l’ombre de chauds enlacements, des étreintes, qui poussent au ciel, en gerbe de vie, en flot de regrets tendres, une saveur perdue de roses et d’iris. Les yeux abandonnés glissent sur le feuillage, une clochette, un ruban rouge, un feu au loin et de l’eau dans un bol.
26 Avril 2007.
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