Il sac et ressac. Cœur écaillé, lavé, lessivé, ballotté, porté, flotté, échoué sur le sable. Il ricoche sur les dunes. L'angoisse qui l’enserre et le serre le perd aux heures sombres de la vague, au plus noir des ténèbres, dans le froid et la fange. Sur le lit de cailloux il défait ses effets et la peur effacée et la joie reconquise, nudité retrouvée aux premières pages du grand livre.
Entre-ligne à mi-mot, entre-deux sur les flots, et la rive et la rime sur la voile qui dévoile le visage du grand-voile.
Seul survit le plus vrai, l’essentiel, non point le plus brillant, le plus fort, le plus dur. La vie parfois terrible porte son jugement de certitudes et d’habitudes.
Lui seul, brocanteur-rêveur il retient ce qui demain le servira, l’aidera, petites particules de vie et d’amour pour travail de mémoire.
Il prépare un royaume d’abondance, un festin à conquérir, un combat rude, harassant. Il le sait, il le sent, le pressent. Alors il entend, il écoute l’oiseau qui emplit de poésie l’espace à conquérir, là sur le rebord du monde en pluie de plumes et de battements d’ailes.
Abandonnant la bataille il soulève le couvercle de bombance et libère un envol de joie, de rêves, de bonheur et de miel… … la vie simple à nouveau.
Son cœur écaillé ricoche sur les dunes, sur le temps, sur les portes fermées et les rideaux d’écume, en haut, en bas, sur les chemins d’infortunes. D’une rive à l’autre les oiseaux renvident le temps, bulle de fortune éclose d’une griffure, sur la peau de l’étang.
Il est seul et avance sur les chemins d’errance. Il pense et repense aux matins de souffrance, de peur et d'absence. Alors, il ramasse et amasse, compte et recompte, se souvient les promesses, cueille les fleurs et distille les mots en colonnes de lumière, en histoires nouvelles pour panser les demains.
Les mots se suivent en guirlande sur le sable, en caravane du désert, en grains dans le lit de la vigne. Il transforme et invente et refait et défait et revient et retient et gratte et recommence et coupe et recoupe et boit dans la coupe. Le cœur léger et blessé, sacrifié, supplicié, anesthésié, revenu sur la rive, descendu de la dune et meurtri d’inquiétude, et tout seul il mesure sans mesure, démesure.
Lui seul, brocanteur-rêveur il retient ce qui demain le servira, l’aidera, petites particules de vie et d’amour pour travail de mémoire.
Il prépare un royaume d’abondance, un festin à conquérir, un combat rude, harassant. Il le sait, il le sent, le pressent. Alors il entend, il écoute l’oiseau qui emplit de poésie l’espace à conquérir, là sur le rebord du monde en pluie de plumes et de battements d’ailes.
Abandonnant la bataille il soulève le couvercle de bombance et libère un envol de joie, de rêves, de bonheur et de miel… … la vie simple à nouveau.
Son cœur écaillé ricoche sur les dunes, sur le temps, sur les portes fermées et les rideaux d’écume, en haut, en bas, sur les chemins d’infortunes. D’une rive à l’autre les oiseaux renvident le temps, bulle de fortune éclose d’une griffure, sur la peau de l’étang.
Il est seul et avance sur les chemins d’errance. Il pense et repense aux matins de souffrance, de peur et d'absence. Alors, il ramasse et amasse, compte et recompte, se souvient les promesses, cueille les fleurs et distille les mots en colonnes de lumière, en histoires nouvelles pour panser les demains.
Les mots se suivent en guirlande sur le sable, en caravane du désert, en grains dans le lit de la vigne. Il transforme et invente et refait et défait et revient et retient et gratte et recommence et coupe et recoupe et boit dans la coupe. Le cœur léger et blessé, sacrifié, supplicié, anesthésié, revenu sur la rive, descendu de la dune et meurtri d’inquiétude, et tout seul il mesure sans mesure, démesure.
15 septembre 2018. 16h05
grazie mille
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