Il vole et se tord, coup sur coup, et il commence, du sable dans un suaire, et il commence, et tord le cou vers l’espérance, et finit, et bute, sur le sol, le pied tordu et ravagé et prend son échec pour une histoire et finit le jour et il commence, par cœur à chausser les cailloux, dans la sandale, sans forme et sans éclat. Il court et tord les os et brise les chevilles et sent dans la chair la mort qui pousse et qui avance. Il est au bord de tout, et du gouffre, et du calme, et du repos à voir et à entendre, les efforts sur le bord, le chemin est bien plat, la couleur coule sur le front. Il débranche le ciel et coupe les feuilles, et il arrache au cœur les branches sous les pattes des oiseaux, sous les griffes qui mordent l’écorce, et il brûle ce monceau en offrande. Il faut que cesse le chemin de la mort.
Il faut une certitude, jeter en face des jaloux la vie, à voir, à vivre, à comprendre. Il voit, il vit, il comprend, il ferme sur les eaux le corps sans sépulture, le sable est dans le suaire et il franchit un moment une parcelle de vérité et il change en rond, un carré d’infortune, une saison de joie pour enfanter la sérénité même et achever le bal des vies foudroyées. La confiance est dans la poitrine, il revient sur le tas et marche, marche, marche, marche. Les mots sont sans valeurs et tout remplace tout et les pieds sur le sol martèlent l’évidence, il faut entendre et entendre, le son, le son, le son seul est important, la vibration au début, l’explosion et puis pour une éternité l’attente d’une autre explosion, d’un autre changement, des oiseaux s’envolent et claquent de leurs ailes le début d’une nouvelle éternité.
Le tas, le caillou, la fermeté, l’ordre, la déraison, la saison des pluies et des rafales, les gerbes haut lancées et les chars de paille, les bœufs sur le chemin, les bœufs dans la course, les habits des mortes saisons, le temps qui passe, passe, les oiseaux qui enfantent toujours un monde nouveau, le temps renouvelé et toujours, semblable et différent, l’avenir et le passé mêlés et complices, et rien n’y fait et rien ne bouge, que ces pieds sur ce coin du monde plat et tranquille et plein de questions et plein de réponses, sans suite, ni raison, bien sur la saison suit dans la cohorte, saison et raison, tri et ordre, et les oiseaux créent une éternité.
19 Juillet 2007.
Il faut une certitude, jeter en face des jaloux la vie, à voir, à vivre, à comprendre. Il voit, il vit, il comprend, il ferme sur les eaux le corps sans sépulture, le sable est dans le suaire et il franchit un moment une parcelle de vérité et il change en rond, un carré d’infortune, une saison de joie pour enfanter la sérénité même et achever le bal des vies foudroyées. La confiance est dans la poitrine, il revient sur le tas et marche, marche, marche, marche. Les mots sont sans valeurs et tout remplace tout et les pieds sur le sol martèlent l’évidence, il faut entendre et entendre, le son, le son, le son seul est important, la vibration au début, l’explosion et puis pour une éternité l’attente d’une autre explosion, d’un autre changement, des oiseaux s’envolent et claquent de leurs ailes le début d’une nouvelle éternité.
Le tas, le caillou, la fermeté, l’ordre, la déraison, la saison des pluies et des rafales, les gerbes haut lancées et les chars de paille, les bœufs sur le chemin, les bœufs dans la course, les habits des mortes saisons, le temps qui passe, passe, les oiseaux qui enfantent toujours un monde nouveau, le temps renouvelé et toujours, semblable et différent, l’avenir et le passé mêlés et complices, et rien n’y fait et rien ne bouge, que ces pieds sur ce coin du monde plat et tranquille et plein de questions et plein de réponses, sans suite, ni raison, bien sur la saison suit dans la cohorte, saison et raison, tri et ordre, et les oiseaux créent une éternité.
19 Juillet 2007.
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