Il avance et passe sur les traces, le temps est organisé, le retour est prévu, il est pris dans la danse, et Monsieur oui, et Monsieur non, et, comme il marche gravement, et comme il salue tous et chacun et comme il recommande son âme à dieu, son âme au diable et comme il recommence et enfourche les chevaux qui se présentent, et il recommence, et n’en finit plus, et pousse, et sort, et grogne, et vire, et il espère encore une fois, faire feu de tout ce qui l’inspire, de tout ce qu’il entend, et de tout ce qu’il n’a pas encore vu. Il espère, la vérité, la tourmente et le carnage, et il espère faire un tour entier du monde pour venir et reprendre, et commencer et se répandre, faire aussi d’une image une inspiration, et boire à la source comme sur cette plage là-bas, ou sur ce bord, ce toit du monde, perché et plein d’eau et de poussière fine.
Les oreilles rouges, il reprend de la considération, du retour, du partage, de l’obscurité, de la bienveillance, de la profondeur et du repos, du repos. Il demande du repos, des jours sur la paille fine, des fleurs pour compter encore et reprendre le fil d’une chanson, des efforts et des aventures, la chanson lente, lente, lente, le plus petit et le plus grand et le refrain toujours ardent, toujours plaisant, bien en place, et bien fini, et sans erreurs et sans trembler et sans personne, que la faim et la soif dans les prés et le temps qui passe et passe, passe.
Il pense aux anciens, Monsieur oui et Monsieur non, toujours penché, bien en avant, pour entendre dire et refaire et combler et précipiter et reprendre et comprendre sans rien y faire, les regrets et les douleurs, douleurs, coupables et folles d’un printemps surprenant et plein. Il évite l’horreur du monde, le calme. Les mots sont empilés par deux, par trois, par onze, quinze et trente et pour finir il y revient et recompte sur ses doigts, sept et neuf et trente trois, ses espérances, son domaine, rien ne bouge, il se fait roi et recommence et il reprend son privilège.
Les fleurs, sont mortes, du printemps, les escargots agonisent, à la fenêtre, sur son rebord un verre rouge, abandonné, la vie est lente, lente, lente. Les enfants jouent, les noirs sourcils, les ombres folles et les remords, dans la rue. Au talus, sur la pente, poussent des fleurs de mauvaises graines, des stupidités, des épreuves et des mots, entassés sans cesse. Il y a sur le bleu du ciel un coin noir ou tout se meurt, les noirs sourcils, les ombres folles, la fin est proche, le soleil est encore haut, les escaliers et les marches, tout grince sous le pied. Il est perdu et sans espoir, il tourne rond et recommence et se penche sur l’avenir, il regarde le passé marcher d’un grave pas et d’un air plus grave encore dire, Monsieur bonjour, oui Monsieur, Monsieur non et reprendre sans rien en faire.
Ils étaient sur la corde raide, tendus et pris dans le clair temps, sans souci. Il espère, du temps à finir, du train à tenir, du renouveau, des images et du miel, des regrets et des plaisanteries, des riens à dire ni à faire, et reprendre, et penser, et célébrer les temps anciens. Il pensait fort aux autres et saluait les anciens, Monsieur oui, Monsieur non, marchant d’un grave pas et retenant un grand sourire.
20 Avril 2007.
Les oreilles rouges, il reprend de la considération, du retour, du partage, de l’obscurité, de la bienveillance, de la profondeur et du repos, du repos. Il demande du repos, des jours sur la paille fine, des fleurs pour compter encore et reprendre le fil d’une chanson, des efforts et des aventures, la chanson lente, lente, lente, le plus petit et le plus grand et le refrain toujours ardent, toujours plaisant, bien en place, et bien fini, et sans erreurs et sans trembler et sans personne, que la faim et la soif dans les prés et le temps qui passe et passe, passe.
Il pense aux anciens, Monsieur oui et Monsieur non, toujours penché, bien en avant, pour entendre dire et refaire et combler et précipiter et reprendre et comprendre sans rien y faire, les regrets et les douleurs, douleurs, coupables et folles d’un printemps surprenant et plein. Il évite l’horreur du monde, le calme. Les mots sont empilés par deux, par trois, par onze, quinze et trente et pour finir il y revient et recompte sur ses doigts, sept et neuf et trente trois, ses espérances, son domaine, rien ne bouge, il se fait roi et recommence et il reprend son privilège.
Les fleurs, sont mortes, du printemps, les escargots agonisent, à la fenêtre, sur son rebord un verre rouge, abandonné, la vie est lente, lente, lente. Les enfants jouent, les noirs sourcils, les ombres folles et les remords, dans la rue. Au talus, sur la pente, poussent des fleurs de mauvaises graines, des stupidités, des épreuves et des mots, entassés sans cesse. Il y a sur le bleu du ciel un coin noir ou tout se meurt, les noirs sourcils, les ombres folles, la fin est proche, le soleil est encore haut, les escaliers et les marches, tout grince sous le pied. Il est perdu et sans espoir, il tourne rond et recommence et se penche sur l’avenir, il regarde le passé marcher d’un grave pas et d’un air plus grave encore dire, Monsieur bonjour, oui Monsieur, Monsieur non et reprendre sans rien en faire.
Ils étaient sur la corde raide, tendus et pris dans le clair temps, sans souci. Il espère, du temps à finir, du train à tenir, du renouveau, des images et du miel, des regrets et des plaisanteries, des riens à dire ni à faire, et reprendre, et penser, et célébrer les temps anciens. Il pensait fort aux autres et saluait les anciens, Monsieur oui, Monsieur non, marchant d’un grave pas et retenant un grand sourire.
20 Avril 2007.
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