Il vole de l’espace et rend coup pour coup et il finit sur le sable, dans un voile triste et il recommence, sans attendre, sans penser, sans croire, un voyage loin, très loin des noces et du sang, et fragile il sent la beauté qui s’éloigne , il ferme et embrasse, compense le doute et les orages, il enfonce un pieu de larmes dans l’âme effarouchée.
Il faut avec adresse pincer la corde de l’arc, et tendre, et tendre, tendre, enfoncer le sommeil dans la volonté, dans le doute et commencer, il faut tenir les limites et fonder un royaume pour les plus faibles et les isolés et les menteurs qui lancent loin, très loin des boules de laine et de candeur.
Il se ferme et prononce les paroles de trop et fortes et longues, qui coupent le fil de soi vers soi, vers l’erreur de la volonté, vers le sacrifice, vers la sagesse, vers l’acceptation et le renoncement.
Et voler et rendre et enchanter les jours nouveaux, les croix, les calices, les pierres taillées contre la peau. Il faut saigner et prononcer chaque phrase, chaque séquence, chaque son, il y a un monde à reconstruire, une évidence à imposer. Sur le mensonge, la carapace, les effets, sur le dos meurtri, le sang coule et remplit des seaux d’amertume et de rancœur, les filets sont pleins, des récoltes, des clôtures, les frontières sont atteintes.
Il faut agir, reprendre la main, le pied, le pas. La solution est dans le temps, dans l’espace gagné sur le plus grand. Les oiseaux chantent et dans les branches les fleurs ploient, bien lent, bien beau, dans la liberté, dans la ferveur et dans la joie.
Le soleil lève les impostures, les imperfections, la sûreté, les aventures, les belles choses lancent dans le matin une calme résolution, les plus grands vont lever le front et tordre le cou aux offenses. Et il voit dans le matin, un renouveau, une espérance, une bêtise simple, le jour se lève, les oiseaux chantent, les arbres ploient du poids des fleurs et le cœur ouvre sur le temps.
19 Juillet 2007.
Il faut avec adresse pincer la corde de l’arc, et tendre, et tendre, tendre, enfoncer le sommeil dans la volonté, dans le doute et commencer, il faut tenir les limites et fonder un royaume pour les plus faibles et les isolés et les menteurs qui lancent loin, très loin des boules de laine et de candeur.
Il se ferme et prononce les paroles de trop et fortes et longues, qui coupent le fil de soi vers soi, vers l’erreur de la volonté, vers le sacrifice, vers la sagesse, vers l’acceptation et le renoncement.
Et voler et rendre et enchanter les jours nouveaux, les croix, les calices, les pierres taillées contre la peau. Il faut saigner et prononcer chaque phrase, chaque séquence, chaque son, il y a un monde à reconstruire, une évidence à imposer. Sur le mensonge, la carapace, les effets, sur le dos meurtri, le sang coule et remplit des seaux d’amertume et de rancœur, les filets sont pleins, des récoltes, des clôtures, les frontières sont atteintes.
Il faut agir, reprendre la main, le pied, le pas. La solution est dans le temps, dans l’espace gagné sur le plus grand. Les oiseaux chantent et dans les branches les fleurs ploient, bien lent, bien beau, dans la liberté, dans la ferveur et dans la joie.
Le soleil lève les impostures, les imperfections, la sûreté, les aventures, les belles choses lancent dans le matin une calme résolution, les plus grands vont lever le front et tordre le cou aux offenses. Et il voit dans le matin, un renouveau, une espérance, une bêtise simple, le jour se lève, les oiseaux chantent, les arbres ploient du poids des fleurs et le cœur ouvre sur le temps.
19 Juillet 2007.
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