Dans l’air, dans l’eau, dans la plainte, dans le bruit et le renouveau : la chanson lente, bien lente. Le reflet et les oiseaux, le soleil, le partage, et l’éternité pour jouer, pour confondre sur l’eau : les éclats de la liberté. Les épreuves, le doute, les bateaux, un supplice, la descente dans l’air sans ornières, un simple mot : adieu.
Le lourd, le grand, le chaud, le brave, il chante de jolies chansons et il commence une bataille, il entend les herbes, le vertige, le calcul, le seau d’avoine, et les chardons qui piquent l’âme. Sa fenêtre s’ouvre sur l’aube, sur l’escalier, les prés. Sur la rive, dans la boue les pieds s’enfoncent et sont semés. Il y a du héros sur son chemin, dans le jour, dans le raffut, dans la peur, les ombres et les silences et le frottement de l’air sur sa peau. L’œil est fermé, l’œil est ouvert, la bouche coule de salive, il ne donne plus rien et il enfonce dans le sol le bout pointu de son bâton, bourdon creux et mélancolique, plein du détail des aveux. Il aime les chansons et respire fort, sur la volupté, sur les jambes, sur les angoisses et les soucis et sur la peau qui se colore, et donne un frisson au ciel.
Il avance et se raconte et enferme sa déraison sur le sentier qui grimpe. Il frotte et décroche un bout de ciel, un bout de peur et d’aventure et d’habitudes et d’orgueil.
26 Avril 2007.
Le lourd, le grand, le chaud, le brave, il chante de jolies chansons et il commence une bataille, il entend les herbes, le vertige, le calcul, le seau d’avoine, et les chardons qui piquent l’âme. Sa fenêtre s’ouvre sur l’aube, sur l’escalier, les prés. Sur la rive, dans la boue les pieds s’enfoncent et sont semés. Il y a du héros sur son chemin, dans le jour, dans le raffut, dans la peur, les ombres et les silences et le frottement de l’air sur sa peau. L’œil est fermé, l’œil est ouvert, la bouche coule de salive, il ne donne plus rien et il enfonce dans le sol le bout pointu de son bâton, bourdon creux et mélancolique, plein du détail des aveux. Il aime les chansons et respire fort, sur la volupté, sur les jambes, sur les angoisses et les soucis et sur la peau qui se colore, et donne un frisson au ciel.
Il avance et se raconte et enferme sa déraison sur le sentier qui grimpe. Il frotte et décroche un bout de ciel, un bout de peur et d’aventure et d’habitudes et d’orgueil.
26 Avril 2007.
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