Et ils recommencent et ils enfoncent encore la porte sur le palier. Les herbes folles dans le vent, les chansons fines sur le sable, le courant d’air et d’or et sur l’eau, le regard perdu, les mains oubliées.
Ils avancent et chantent sur le sable abandonnés au vagues sur la peau, la battue les frappe, le sang coule du front sur les pieds et des poignets, ils ont marché dans les ronces. Ils ont marché, les tessons mordent les pieds et les genoux, le sacrifice avance.
Qu’ils meurent et consolent l’azur, que vienne le beau temps, que le vent cesse, que la sable se pose, perdus qu’éperdument s’enlacent les heureux, que la peur entre dans les genoux et que tendus et offerts aux rayons et aux fleurs, ils se laissent bercer et appellent leurs âmes, pour le réconfort, pour la joie, pour la peau claire dans la lumière, pour le poids et la saveur des muscles, pour le goût et le sel et la profusion pure.
Ils enchantent le temps et pleurent, que vienne enfin sur eux et toute chose un gramme de ferveur, un soupçon de repos, une once de bonheur.
La voix au ciel se donne, les étoiles ce soir auront un goût parfait, une silencieuse et courte dévotion : la bouche se ferme sur les gerbes, les pois de senteur fondent sous la narine, en échos les frissons. Ils ont mordu et pris des herbes et lustrent le corps, le charme opère et monte, sur le ciel et débauche, la nuit, et mène les sérieux à la peur qui décroise les doigts et fait fondre le temps. Les herbes sont complices et coupables aussi, les sérieux se figent dans le sommeil, le duel est certain, ils vont dormir et d’autres vont rêver et fourbir et fourbir les armes pour la gloire, pour un nom, pour le feu.
Les herbes vont brûler et poser la joie au front de tous, sérieux, complices du mal et du plaisir, et du malin charmant et plein de chair, et d’ongles qui raclent la peau et frisent les rubans, la joie est en avance, le calme est revenu, les sérieux s’endorment, les autres vont chercher et trouver d’autres armes, d’autres passions, des compagnons de route, des frères d’embuscade, des rires pour la soif, des caresses du dos, des dents dans les oreilles et du charme sucré sur les orteils.
La vie est ainsi faite, les ordres sont donnés, certains vont dormir et d’autres vont chercher et trouver, ramener du sucre et des cailloux, des plaisirs sincères et des joies de tonnerre, des roucoulements sur le sable et sous les arbres, des oiseaux chanteurs et batailleurs, du diable dans l’air et du fidèle, ils inventent le plaisir quotidien.
Donnez nous aujourd’hui, encore et encore, le pain et les serments, les ongles qui raclent et font monter au cœur des frissons et des joies indociles, du feu et des larmes de bonheur et de joie, ils trouveront le calme, le repos et le sommeil surtout, et les lys et les roses. Certains iront dormir et d’autres iront chercher.
25 Juillet 2007.
Ils avancent et chantent sur le sable abandonnés au vagues sur la peau, la battue les frappe, le sang coule du front sur les pieds et des poignets, ils ont marché dans les ronces. Ils ont marché, les tessons mordent les pieds et les genoux, le sacrifice avance.
Qu’ils meurent et consolent l’azur, que vienne le beau temps, que le vent cesse, que la sable se pose, perdus qu’éperdument s’enlacent les heureux, que la peur entre dans les genoux et que tendus et offerts aux rayons et aux fleurs, ils se laissent bercer et appellent leurs âmes, pour le réconfort, pour la joie, pour la peau claire dans la lumière, pour le poids et la saveur des muscles, pour le goût et le sel et la profusion pure.
Ils enchantent le temps et pleurent, que vienne enfin sur eux et toute chose un gramme de ferveur, un soupçon de repos, une once de bonheur.
La voix au ciel se donne, les étoiles ce soir auront un goût parfait, une silencieuse et courte dévotion : la bouche se ferme sur les gerbes, les pois de senteur fondent sous la narine, en échos les frissons. Ils ont mordu et pris des herbes et lustrent le corps, le charme opère et monte, sur le ciel et débauche, la nuit, et mène les sérieux à la peur qui décroise les doigts et fait fondre le temps. Les herbes sont complices et coupables aussi, les sérieux se figent dans le sommeil, le duel est certain, ils vont dormir et d’autres vont rêver et fourbir et fourbir les armes pour la gloire, pour un nom, pour le feu.
Les herbes vont brûler et poser la joie au front de tous, sérieux, complices du mal et du plaisir, et du malin charmant et plein de chair, et d’ongles qui raclent la peau et frisent les rubans, la joie est en avance, le calme est revenu, les sérieux s’endorment, les autres vont chercher et trouver d’autres armes, d’autres passions, des compagnons de route, des frères d’embuscade, des rires pour la soif, des caresses du dos, des dents dans les oreilles et du charme sucré sur les orteils.
La vie est ainsi faite, les ordres sont donnés, certains vont dormir et d’autres vont chercher et trouver, ramener du sucre et des cailloux, des plaisirs sincères et des joies de tonnerre, des roucoulements sur le sable et sous les arbres, des oiseaux chanteurs et batailleurs, du diable dans l’air et du fidèle, ils inventent le plaisir quotidien.
Donnez nous aujourd’hui, encore et encore, le pain et les serments, les ongles qui raclent et font monter au cœur des frissons et des joies indociles, du feu et des larmes de bonheur et de joie, ils trouveront le calme, le repos et le sommeil surtout, et les lys et les roses. Certains iront dormir et d’autres iront chercher.
25 Juillet 2007.
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