mardi 23 juillet 2019

A trancher.

Tout compte, tout fait foi, et plus rien, sur le doute, plus rien, sur l’éternité. La richesse, le passage sur la route, sur le temps, à tout, tout compte. Il y aurait une visite, une nouvelle, une affaire, sur le devant, sur le devant, sur la mémoire, sur le temps en partage, évident.

On accumule, on accumule, on se repose, on se donne, on disparait, on est en avance, on est en présence de rien, de rien, de tout, les oiseaux blancs, si blancs aux pattes longues dans le ciel tournent, une averse, une brise et, de l’eau dans le ruisseau, on y boirait, on marche.

On tranche l’herbe et on roule sur les cailloux, sur le reste, sur le devant, dans l’air, les oiseaux blancs penchent, penchent, tout passe et tout recommence et on se perd dans les habitudes, sur le devant, dans la saison des rires, loin des yeux serrés, des espoirs, des visites, des mains qui calment.

Des mots trop durs, des doigts cherchés, des rumeurs, des rumeurs, du bruit sur le chemin, du calme au fond du cœur, du calme et de la joie à venir, à venir, si l’on attend, si l’on se serre, si l’on attend, la conclusion, le retour, la joie sincère, les biens fondés, le calme, le repos, une évidence, des mots.

Du calme, du rien, on plonge loin, loin, si loin on plonge et on tire une corde, un mot, un autre, des émotions, des regrets, de l’espérance et sans tête ni raison, sans rien de plus à dire, tout faire, tout présenter, tout donner, tout rendre, il faut, il faut avancer sur le chemin vers le ciel bleu, l’eau boueuse.

Vers les oiseaux blancs dans le ciel et le sauvage est en fuite, la suite, la suite, la chaleur vient, le temps est clair, on respire, on respire, le temps est clair, les oiseaux blancs couvrent le ciel, couvrent le ciel, il faut, il faut s’y tenir accrocher et remonter une joie, un mot, une aventure, une passion lente.

Et trop calme, sans raison, sans but, sans but, on tourne, on tourne, on recommence : une affaire de pas posés au sol, au sol, sur l’herbe souple, sur l’herbe souple, on marche et se rend d’un point au loin, à l’autre et recommence, cette vie dure, cette vie change, on tourne, les images, on tire.

Les images, on compte sur les doigts, sur la main, une chanson, un air plaisant, un effort, une chanson lente. Si l’on attend, si l’on se serre, si l’on attend la conclusion, le retour, la joie sincère, les biens fondés, le calme, le repos, une évidence, une habitude, des mots, du calme, du rien, on plonge loin, loin.

On plonge et on tire une corde, un mot, un autre, des émotions, des regrets, de l’espérance et sans raison, sans rien de plus, à dire tout, faire tout, présenter tout, donner, tout rendre, il faut, il faut avancer, sur le chemin. Une averse, une brise et puis de l’eau dans le ruisseau, on y boit on marche.

On tranche l’herbe et on roule sur les cailloux. Les oiseaux blancs si blancs, aux pattes longues dans le ciel tournent.

30 Juillet 2011.

1 commentaire:

  1. " L'oiseau blanc


    Voici que dans l’écume incertaine des songes
    L’oiseau blanc est venu se poser doucement
    Et sur le grand rouleau qui s’écroule et qui plonge
    Il nous semble immobile et serein, librement.
    Lorsque la nuit se glisse en accent circonflexe
    Hantant l’espace mort laissé par les vivants
    Le ciel peut basculer dans un dernier réflexe
    Et ne plus apparaître à la case d’avant.
    Sous l’épaisse carcasse où le divin s’enlise
    Une chose est certaine : imperturbablement
    La ronde continue et « La lettre à Elise »
    Sera toujours du bal : punis-moi si je mens !
    Nous voici sur l’écueil sans avoir vu la chose ;
    L’oiseau, lui, la connaît, alors subséquemment,
    Gardons-nous de couper les épines des roses,
    De la vie écoutons le ressac, seulement.

    La vague se replie au rythme du pendule,
    Mais tout reste immobile irrémédiablement.
    Où veut-il en venir ? Je vous sens incrédules...
    A cette ambiguïté du destin justement. "


    Henri Bernard Abran


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