vendredi 26 juillet 2019

Pour brouter la terre même et tourner.

Une vie simplement, de coups en haut, de coups en bas, d’infortunes et d’oubli, d’oubli, ils sont serrés sur l’habitude, ils sont pleins et sourcilleux, ils s’épouvantent de petites choses, ils ont perdu, après deux ils font des ronds et des carrés et cherchent peu et trouvent encore, encore, simplement.

Bien en moins, ils sont dans la vie, si simples, calmes, moroses, perdus au loin, bateaux attendus et sans grâce. Allons y vite et tournons y, la chaleur monte, le temps est à sa place, au bien venu, au clair compté, à l’espérance et en crochets, ils tournent et tournent et posent sous les héros.

Ils sont partis et loin de tout, ils chauffent lentement la pierre, les bras tendus, la couleur terne, et la voix défaite en dedans, en rayons durs, en ordres simples et mollement on ignore et on s’indigne et on s’interroge, la clarté revient, la vie est simple et tout est là, triste et morose, il y manque tout.

Et à l’éclat et aux épines des roses, il manque tout, la griffure des broussailles au bâton d’Hermès, il est trois fois plus grand et encore plus, il pourrait d’un lancer de caducée, du bourdon tenu, finir et tourner, pèlerin inconnu, voyageur, errant qui questionne, où êtes-vous, où êtes- vous.

Où vont-ils les voyageurs, les méchants, les vandales et les tourneurs de chance, leur vérité est indignée, le calme fuit ce pays d’ignorants, ils sont indiqués et indignes, tordus et frappés et frappés, ils tournent rond et sans esprit, sans coupe, composés de brume, indignes, sans espoir, sans bataille.

Sans sceptre, sans drapeau, assis et posés là, perdus dans la brume, sans corne, sans détail, sans rien à pousser, sans rien à donner, et tout, tout à prendre. Arraisonnés simplement sans joie et sans espérance, ils titubent et noient les envies, les éclairs, le jade, le rubis, le topaze sous des coussins.

Du sang, des coussins de boue, ouvrez les yeux, ouvrez les bras, déposez la béatitude, entrez plus fort et dans la vie et dans le temps et commandez l’innocence, découpez les cercueils, franchissez les grilles et les plages et courez au devant, la scène est ouverte, et déposez vos offrandes.

Sur le rebord du toit, l’autel est inversé, la coupe est répandue, on ne sait où l’on chante, on ne sait où l’on vit, stupeur et mélancolie, un fil arrête tout et broie le vent qui passe, sur la joue, sur les yeux, sur le revers de la main, sous la paumes, bras étendus il faudrait toucher les murs de la maison.

C’est dans une histoire pour les petits, les perdus, les reclus, ceux qui croient aux étoiles et tirent derrière eux la caisse et les outils, tout est à faire, tout doit se faire, et rien, rien ne sera libre, la fin, le temps, tout est à contempler et tout est ignoré. Il tourne fort le vent du sacrifice, à l’eau répandu.

Les doigts rougis, il est allé un peu plus loin, il contemple la vie errante, la liberté et les chevaux, ils vont sauter la barrière.

01 Août 2011.

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