mardi 30 juillet 2019

Ancienne Égypte.

Sur le devant, au repère, on cherche et on trouve les gestes et le temps, le sourire et la figure même, éclairée et joyeuse, les ombres passent lentement, au jour compté, à la rareté qui inspire, aux fils flottants dans l’air et sur l’onde, le regard et la joie, les cils perdus entre les vagues, sur les rochers.

Au jour, la sainte famille, de dos, le jour long et tendu, les ignorés dépassent et restent les ombres claires, le trait tendu, la vague, les images longues et sûres, le visage tendu au loin, on cherche et respire : la difficulté. Le combat est précis, la vie est tendue et on avance, le chemin est chargé.

Bras ployant au poids de l’enfant nouveau né, figure en toute éternité, passent les heureux, ils vont en une Égypte ancienne et trouveront refuge, arrêtez vous près de cette, de cette claire, claire, et on plonge les yeux et le nez, les lèvres dans l’onde pure, de cette claire fontaine, famille en exil.

Vers un refuge, vers la clarté et plonge, plonge la tête, la tête, dans l’eau pure et fragile, le bras ployant du poids de l’enfant nouveau né, figure de toute éternité, les yeux au loin le dos tendu, traçons un instant le dessin et la ligne, la ligne pure et claire, le dos tendu, l’enfant nouveau né, au devant.

Les choses vont, ils viennent et passent, ils iront dans une Égypte ancienne, au calme, au repos, se voir la figure longue et triste, longue et triste, son poids est émouvant, la figure est ancienne, la famille est en exil, irons nous et tournerons nous au temps précis et calme vers l’oubli et la joie.

L’enfance portée au bout des bras, le dos ployé, courbé, les yeux au loin, on respire, on respire, on est tendu et souriant et tout tourne sur le chemin, le sable est mis, la vie est avancée, le cœur soupire et les saints avancent. Ils tourneront et nous, nous sourirons, ils iront au pas tranquille, dans cette ancienne Égypte, dans le calme, pour le repos arrêtez vous près de, près de cette, cette claire, claire fontaine, au désert, ils sont étendus.

En marche et trébuchant ils passent, passent et il, l’un est tombé, il est sur le sable, il soupire et espère une consolation, courage, courage petit enfant, si loin, si loin de la famille, tu es posé au sable près des guerriers et tu cherches la consolation, le repos est loin, tu n’as pas offert de sacrifice.

Où sont-ils donc et où iras-tu, et iras-tu toi-même, sous le soleil, un peu pâle, au ciel bleu, vers ta liberté.

De l'Égypte ancienne ils sont venus, ils y retournent, rois et mages et perdus inconsolés.

03 Août 2011.

2 commentaires:

  1. En résonance vers l’Egypte ancienne.

    Fuir et marcher, chercher, trouver, entre les pages avancer lèvres ouvertes, le cœur doré, lumière aux joues. La vie et l’ombre, sur l’onde un fil d’argent, dans l’air un œil, perle d’onyx au ciel changeant.

    Les trois avancent le dos courbé, poids de l’enfance, le cœur en croix. Le fil est clair, la coupe d’or au nom sacré, la vague écume, les trois courbés, poids du voyage, poussière aux pieds. Chemin poudré, chargé de sang.

    Au bras du temps l’enfance dorée, l’enfant sacré, heureuses pensées, la mer s’ouvre les corps avancent, les pieds griffés, un roi porté, fleur de lys, dans le panier lange sacré. Le nez, la bouche, amour limpide, à la fontaine l’eau purifiée… famille sainte le dos courbé.

    Vers la lumière, vers la clarté, la tête pleine, le corps sacré du nouveau né, le sang bouillonne, l’amour parfait. La ligne, le lait sacré au sein doré.

    Ils vont, ils viennent, avancent, trébuchent et se relèvent, au ciel portés. Visages pâles et gravité, le dur exil le cœur brisé. Le calme là-bas, au bout du fil, ténu, doré, et puis parfait. L’âme s’étire en un baiser.

    L’enfant aimé, roi attendu au bout du bras courbé, tendu. La vie, l’amour, la joie respire sur le chemin le cœur soupire. Les trois avancent le cœur en croix vers toi, vers moi, vers lui, vers nous absous, dans le repos, l’âme peignée, lissée, élevée … l’eau purifiée.

    En avance ils sont venus, le pied tendu, genou plié, l’un chute, l’autre se penche, en un sourire le sable respire, étire le bras, porte l’enfant. Consolation, absolution et rémission.

    Sous le soleil, la liberté, le retour bleu. Ils sont venus entre les pages, les écritures, les mots écrits rouges et dorés, usés, perdus et retrouvés. Les rois, les mages, la joie versée. Adoration, le cœur comblé.

    Maria-Dolores Cano
    21 Mai 2012.

    ici

    RépondreSupprimer