samedi 20 juillet 2019

Retour et résonance, le souffle sur la poussière.

Une ride comptée
une histoire
un retour posé
sur le chemin

l’onde se donne
au charme clair
le monde
et l’eau fragile … fugace
frêle est l’envol

aux plumes qui tournent
une certitude
une rencontre
une vie de fleurs

la bouche est pauvre
dans l’air posé
la ritournelle et l’onde
le souffle tranquille

Le chant
la vie
l’essoufflement
du rien surpris
sans crainte
l’oreille passe
un abandon
l’œil s’éclaire

le vent d’orgueil
au souffle noir
calme est la pluie
laisser … donner et dire
l’habitude

regard en bas
l’œil et la chose
parole mûre
au ciel tombé

hommes éprouvés
pitié de l’herbe
beau est le vers
sérénité
peur de la phrase
et de l’épure

dents et figures
tolérées
vieilles envies
effarouchées

l’horizon chante
caillou de l’aube
violence rase
regard du monde
des voyageurs
les heurts
la peur

compter
décrire
imaginer
la chose
l’erreur
et
la blessure


c'
e
s
t


très

b
e
a
u


mer ... ci

Maria Dolores Cano, ici et ici.

Une ride apparue, et non, l’autre, un cran compté une histoire après l’autre, un retour calme, ce temps avance, les reconnus sont posés, et bien sur le chemin, une reconnaissance.

Il se construit sur l’onde claire, il donne à nouveau du charme, de l’exactitude, il se fait un monde pur où l’eau est une sensation fragile et fugace, ondes fragiles, frêles, fugitives, envolées, un tourbillon plus calme, une envolée de plumes, graciles et grêles, de la tête vers la certitude.


Il se tourne, il se raconte la sensation, le calme plat, la vie sereine, les eaux, les fleurs, l’onde et le chemin si plat, si long vers le devant, en ritournelles tourne dans sa bouche, un pauvre ami si fidèle, rangé sur l’air, le souffle bien posé et tranquille.

Une vie pour cela, le chant sans essoufflement, sans rien, pour ne plus être surpris, pour s’abandonner sans crainte aux yeux et aux oreilles des passants, et s’offrir comme cela avec orgueil, une impression admirable, un filet pur sur l’onde claire.

Le vent est chargé, les nuages sont noirs, aucune pluie ne tombe, le souffle posé ainsi dans l’éternité, le calme immobile, immobile sans rien oser, sans rien tenter, laisser faire, laisser dire et se donner aux voyageurs, il a dérangé l’habitude, il a poursuivi sur la route.

Il a démêlé le regard, un œil en haut et l’autre en bas, sur le côté, la chose était faite, un œil en haut, un œil en bas, des paroles presque mûres, presque calmes et si lentes et embarrassées. Il a franchi le cercle et le respect s’est imposé, il a franchi et le ciel n’est pas tombé, il avait peur tout simplement.

.
Il a éprouvé sa pitié, le sentier est resté ouvert, pour tous les hommes, un beau chemin, une route d’herbe rase, vers la sérénité, au bord de l’eau, au bord de l’eau, si loin, si loin, l’onde pure. La peur est rassurée de mots, de phrases, un œil en haut, un œil en bas.

Des figures, de vieilles dents, des yeux effarouchés et comme une envie de rester, de rester près du calme, près du repos, près de cet autre qui tolère et soutient et offre un œil, comme une main sans se toucher et presque sans se voir.
Comme à l’horizon y voir encore, le bout du chemin, le chant vers la lumière et les cailloux, vers l’aube tranquille, en force et sans heurts, sans violence, le chemin sur l’herbe rase et verte, des voyageurs et un, tout un, et tout effrayé, perdu dans le regard au monde.
On imagine, on décrit, on compte les pas, les erreurs et cette chose là, ce moment, il pourrait, il pourrait blesser et cet autre là, il pourrait, il pourrait blesser. 

1 commentaire: 

J♥♥♥ a dit…

AAAAAH ! J'aime vraiment beaucoup !
  
27 mars 2012 à 18:32

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