jeudi 18 juillet 2019

Retours et résonance,les fleurs I.

Le ciel est bleu comme une louange
les rêveurs se souviennent le silence des fleurs

tout se tient et s'inscrit
la menace s'éloigne de l'âpreté des cœurs

tout s'évite et s'invite
sur le chemin des fleurs ... les oiseaux sur les arbres
le vent de la mémoire dans le matin de cendre

la vie est une cerise
et son noyau est libre dans la chair du possible

Maria Dolores Cano, 18 juillet 2019 à 09:36, ici et .


1 commentaire: 

♥♥♥ a dit…

Des doigts de fée
caressent le papier  

29 février 2012 à 09:02. 

Les mots sont figés, tu ne réponds rien, tu tournes et tu n’effeuilles rien, les arbres sont en place, la vision est claire, le ciel est bleu, les nuages noirs passent dans l’air, dans l’air, dans ta tourmente, le sol est posé, le sable est posé, et la foule partout des fleurs, le pied est tordu sur la rive, que dire, que faire. L’écho, le calme sans repos, l’oubli, tout est oublié, tout grandit.
Il se ferme, il se forme, il se prend et tient l’allure, le pied est tordu, il avance, il avance, sur le chemin perdu et fatigué, dans l’ignorance les fleurs sèchent, le calme est réduit.
Il se cramponne et il commence, il avançait, il avançait, il est repris, il cherche le calme et le repos, il ne trouve, il est désolé et rompu sur le sable, sur le tranchant, la chair meurtrie, la bouche pauvre, le souffle défiguré, les fleurs, le calme à l’abandon, sans suite, le chaud revient, s’impose. 
Il t’avait tout bas parlé de l’âpre, âpre liberté, les méchants, les rêveurs sur la même route, dans le silence avant, avant l’oubli, ô, ma mémoire, le vent, les arbres, les oiseaux, les fleurs, le savoir, la vie perdue, il avance vers. Tout tient, tout tient, tout menace et s’inscrit dans le matin tremblé. Dans le vide sans louange, dans l’obscurité, entre le bleu et les nuages, il marche et cherche les fleurs, et il s’inscrit.
1 commentaire: 

if6 a dit…

magnifique! 
5 mars 2012 à 09:32.

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