mercredi 10 juillet 2019

Retour et résonance : Die Heiligen Drei Könige. II

Ô cœur éblouissant qui meurt à l’aube des cendres claires.

Maria Dolores Cano, 09 juillet 2019 à 09:57, 

ici, ici, et .



Sans façon, je pose au sol et l’une sur l’autre, une pierre, une pierre et dépose le grain, et filtre et condense et prend et tient en l’air posés des rayons.






Il est fourbu, il est foncé et froid, il gouverne un monde de stupides, qui sont assassins et fous, ils meurtrissent les enfants. Les mages n’y retrouvent ni or, ni encens, ni myrrhe.



Ils sont stupides et fous, assassins, ils comptent les éclats, des pierres au chemin, du trouble dans les cœurs, leur joie est loin et tous se fuient, ils sont évanouis, ils percent les songes, ils sont à retenir, à combler l'espace entre les pierres d’un chemin éventré d’ornières, perdu de rangs, déchiqueté.

Ils avancent, ils mordent, ils cherchent au loin les dents des sauveurs, les leurs et le reste. Il faut poser le pied, il faut laisser une trace, le monde est jeune et vieux, il est perdu dans le soir, ils sont sur le chemin, ils contemplent la trace des doigts au montant, le peuple est en marche, il a oublié les soldats, il a oublié. "


.

Les mages pour le réconfort des enfants, ils ont perdu leurs chansons, l’air est perdu, la voix est close, plus rien ne meurt et rien ne vit, ils sont sur le sentier, ils se donnent et ils offrent leurs cailloux, que sont-ils venus et que sont-ils faits et que, que sont-ils encore, sur le devant, sur le chemin, dans la poussière, dans les horreurs, les images fausses et vraies.
Ils traînent leur fardeau, ils tirent leurs poids d’ombre de feu, nourris de perles qui roulèrent dans la fange, les animaux y mangent, y dorment, y recommencent, le combat est mené, les doigts sont libérés, les cœurs inventent à l’aise, sans raison.

1 commentaire: 

jeandler a dit…

Les drames font et défont les rois
les couronnes roulent à terre
et le peuple applaudit
cherchant déjà une nouvelle tête à couronner

23 février 2012 à 16:26.



Sans façon, il construit et pose au sol et l’une sur l’autre une pierre, une pierre, les chemins sont tordus, les idées sont affreuses, ils sont en liberté et ils clament la fin des choses, la fin du temps, la fin, ils sont aveugles et sourds, ils se recommencent, ils sont venus, ils trouvent tout, le tas de cendres, le tas de boue, l’amertume, le fiel et l’aigreur au visage. Ils chuintent, ils ravinent, ils ont perdu chaque pierre, et une à une, ils les ont brisées.

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