samedi 27 juillet 2019

Retour et résonance, tout passe, ils y sont.

Sur le champ - au large
où est-il ? où sont-ils ?
où sont les flèches ?
ils sont allongés
ils se donnent
tout est fraîcheur
le cœur bat - palpite
il tourne et éclaire
il faut délier le
recommencement
sur le sable chaque grain

Il est prêt
On y est

Maria Dolores Cano, ici, ici, ici, ici, et .
27 juillet 2019 à 10:39.



Sur le champ, au large il est allé, il a franchi une grille et posé des questions sur le champ. Derrière les grilles, derrière les questions, une réponse, comme un sentiment mêlé de sel et d'eau, et derrière les grilles, dans l’eau et dans le sel, les errements et le silence.

Où sont ils, où sont ils, les souples, les fendeurs, les menuisiers de clair de lune. Aux temps anciens avec l’obsession de l’enfermement, les perdus, les peaux rousses de la liberté, et au long balancement, aux tropiques, avec la chair émue, la cascade des envies, les morsures, les yeux humides, la vérité, le fermé et l’ouvert unis, perdus, le cœur brisé et fendu.
Où sont les flèches, les cerceaux, les forces vives, la dérision et puis et puis, en mots et en actes, de l’action, de la profondeur, du grain d’orge et du sucre. La bouche pleine, le cœur à l’aise, du sucre, d’une évidence à une autre, d’un tour de force à toutes les faiblesses.

Ils sont allongés, ils se donnent, ils se rompent et utilisent l’air et les dents, la peau froissée et les gouttes d’eau sur les lèvres, sur le temps qui compte et les appelle, dans l’eau le cri tant entendu, éloigné et fermé, ils ouvrent le cœur même, ils frémissent et geignent.


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