Je prendrai dans l’air du jour un cœur avide sur la pierre, un remord en soupçon, une gorgée de lune pale.
La confiance, le dédain, reposent sur l’eau verte, ils égratignent la main et le pied, le doigt cherche la goutte rare, une impression, une émotion vive, la fuite. Je retourne, je comprends, je cherche encore la certitude, la raison est pure, les yeux se noient dans l’aventure, sur le rocher au soleil, le pied glisse sur les gravats.
Je vis, j’avance et je me noie dans, le silence, dans, l’air perdu, dans, le difficile retrait, ils ne pèsent rien, une plume. Un bout de cœur vole et va et revient devant sa face, à corps perdu, à corps noyé, devant le rien, devant la forme. Le silence, l’air, se répètent et recommencent et arrachent au sol les herbes. La peau taillée, le cœur en nage, je souffle et balbutie et perds le temps et ses traces.
La course, le remord, le ciel rompu, la défiance, se croisent et laissent le fond secret, la récompense, les herbes aux doigts gourds, en fétus sous les ongles, le bras serré sur l’épaule, la face tordue au soleil, le temps revient et avance.
Ils se cherchent et ils trouvent un peuple de renard, d’oiseaux volés, de confidences, ils sont beaux dans le creux du jour, dans la vertueuse pensée, les animaux et les rochers sont inscrits dans l’abondance.
Je prendrai un vertige, une effusion, un renouveau, un souffle d’air et pour voler d’un toit à l’autre, un fil bien seul, tout seul.
26 Février 2009.
La confiance, le dédain, reposent sur l’eau verte, ils égratignent la main et le pied, le doigt cherche la goutte rare, une impression, une émotion vive, la fuite. Je retourne, je comprends, je cherche encore la certitude, la raison est pure, les yeux se noient dans l’aventure, sur le rocher au soleil, le pied glisse sur les gravats.
Je vis, j’avance et je me noie dans, le silence, dans, l’air perdu, dans, le difficile retrait, ils ne pèsent rien, une plume. Un bout de cœur vole et va et revient devant sa face, à corps perdu, à corps noyé, devant le rien, devant la forme. Le silence, l’air, se répètent et recommencent et arrachent au sol les herbes. La peau taillée, le cœur en nage, je souffle et balbutie et perds le temps et ses traces.
La course, le remord, le ciel rompu, la défiance, se croisent et laissent le fond secret, la récompense, les herbes aux doigts gourds, en fétus sous les ongles, le bras serré sur l’épaule, la face tordue au soleil, le temps revient et avance.
Ils se cherchent et ils trouvent un peuple de renard, d’oiseaux volés, de confidences, ils sont beaux dans le creux du jour, dans la vertueuse pensée, les animaux et les rochers sont inscrits dans l’abondance.
Je prendrai un vertige, une effusion, un renouveau, un souffle d’air et pour voler d’un toit à l’autre, un fil bien seul, tout seul.
26 Février 2009.
RépondreSupprimerTraces du temps
balayées par le silence de l’air
en ce jour coloré d’oiseaux
aux multiples lumières
aux multiples senteurs
à peine … à peine …
si l’on ose y croire
si l’on ose voir
cette sublime légèreté