vendredi 21 décembre 2018

Retour, la raison effleurée.

Repos des enfants en ces soirs qui s'allongent, remue-ménage dans le ciel, paysage sans limite par-delà l'horizon, sur les eaux, sur les berges, et l'envol des oiseaux.

Il avance, il chante, il rit, il ouvre ses bras au ciel, il effile les nuages, et écosse les gousses de pluie, il en extrait des graines qu’il jette dans le vent, il essuie son front du revers de la main, et recommence. Il avance, il chante, il rit, il ouvre les bras au ciel, il effile les nuages, et écosse les gousses de pluie, il en extrait des graines qu’il jette dans le vent, il essuie son front du revers de la main, et recommence, il avance … … …

Il engendre le monde dans une lumière noyée, entrelacs de mémoire et terreau de l’histoire. Il engendre le monde dans une lumière griffée, sillons de la terre où le grain va lever.

La corne d’abondance regorge de fruits, de lait, d’eau du ciel et vin de la terre. Il est nu, dépouillé. Il est libre, riche de connaissances. Il effleure le monde, il effleure son âme et prend la clé des champs.

Maria Dolores Cano, 21 décembre 2018 à 11:57

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