samedi 8 décembre 2018

Retour, la corde en un tour.

La corde brisée –un titre donné à une de mes aquarelles– la corde du puits où ma mère pendait ses volailles pour les conserver au frais en vue des ripailles après les corvées de l’été la corde des guitaristes aux mains coupées par le dictateur chilien pinochet me recuerdo Amanda la calle mojada la corde des pendus se baladant dans la ballade Frère Villon la corde du trapéziste qui ne voulait plus redescendre du chapiteau tant il était captivé par le roman de Georges Perec la vie mode d’emploi la corde brisée comme une pâte la papatte des chiens écrasés par les pneus des chauffards la corde brûlée la corde du maudit sois-tu carillonneur celui de mon village s’appelait je ne l’invente pas le Rey la corde d’Alain Rey qui tire à lui les mille et un roberts et tous les dictionnaires amoureux la corde d’il pleut bergère autour du cou des blancs moutons la corde dans la valise rouge du grenier allez savoir pourquoi

Jean Jacques Dorio, 8 décembre 2018 à 10:51

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire