mardi 25 décembre 2018

Retour au ciel.

L’œil du ciel se referme sur le saut de l’ange, ses ailes de soie glissent sans bruit et déposent des reflets d’or sur le front de la terre. On entend les chuchotis de l’air, chevalier errant à l’instar de nos songes.

" Les oiseaux sont posés sur l’air"… une étrange émotion m’envahit. Des oiseaux en suspension dans le temps, emboîtés, si près, si près d’eux-mêmes qu’ils ne font qu’UN. Un seul, un oiseau pluriel, oiseau du ciel aux racines silencieuses à la croisée des chemins. Sphinx intérieur détendeur de l'énigme, harcelante question, question sans esquive, voix silencieuse qui exige la lumière.

Le rire, le silence, et la grâce du ciel.

Le cœur de l’homme est un oiseau gorgé de joie et de soleil, un mot d’air pur qui habite le ciel, un enfant qui respire par-delà le couvercle des nuages, et qui retient ses rêves en un essaim d’abeilles.

Maria Dolores Cano, 25 décembre 2018 à 10:50

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