mercredi 26 décembre 2018

Retour au lent commerce, à l'eau amère.

Le remord lent défroisse les grands arbres.". Sans parole ils traversent le jour, ils conjurent les ombres et crachent leur pénombre. Et là-bas sur le chemin où les cailloux avancent, ils lèvent leurs bras au ciel et griffent les nuages épinglés dans le bleu de l'air.

Combien repartent ainsi avec dans le cœur la joie d’avoir adjoint au silence intérieur la découverte d’un monde entrevu dans les méandres du temps. Quel que soit leur voyage ils s’enfoncent dans le temps et suivent sans comprendre d’étranges voyageurs venus du fond des âges.

De cette lamentation silencieuse naît l'homme en un monde nouveau. Là-bas si près, si loin, où les eaux s'écoulent lentement. Le regard aimanté vers le gouffre de lumière, vers lequel chaque jour il plonge.

Sans trembler, sans frémir, il lève le pied, tend les bras et s'accroche aux nuages qui passent. "Là-bas… là-bas… les merveilleux nuages.".

Maria Dolores Cano, 26 décembre 2018 à 16:26"

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