mercredi 28 novembre 2018

Retour de temps contrôlé.

Le jour dépose son fardeau. Les peines et les larmes vont s'éteindre et à petit feu raviveront nos rêves.

Il rêve de partir. Il délie les liens qui lui enserrent les poignets et les chevilles. La mer est pleine, la mer est forte. Les heures sont à la peine, alors il rêve de migrations, de liberté sans fin, sans fin et sans limite.

Tour à tour les éléments se déchaînent et tout semble l'anéantir. Le cri du vent griffe les chemins de la gloire, puis le silence, le grand silence. Alors dans le creux de sa main il trace la ligne de l'avenir.

Rien. Il ne lui reste plus rien. Sur le temps et l’espace il avance. Il avance avec ses peines au cœur et son chagrin à l’âme, et pour ne point se perdre il accroche ses yeux aux branches qui tiennent le ciel.

Un jour, un jour, "il faudra finir le sommeil".

Maria Dolores Cano, 28 novembre 2018 à 14:00

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