mercredi 21 novembre 2018

Retour, où, la joie.

Il a retrouvé sa joie égarée sur le chemin et il l’a coloriée comme l’arc-en-ciel. Embellie, il l’a portée à bout de bras et l’a présentée au vent qui lui a caressé la joue. La joie est retrouvée dans ce ciel aquarelle et ce frisson dans le cou.

Les oiseaux ont chanté en canon et lui ont mis de la joie au cœur. Alors, il a déposé les armes et s'est abandonné un instant dans le bonheur. Le cœur léger il a séché ses larmes dans le grand mouchoir bleu du ciel.

Il vole vers le fleuve entre les doigts du vent. La colombe sait que de son cœur en feu jailliront un torrent de lumière et de fièvre, des éclats de joie et des perles d’espérance pour désaltérer ceux qui avancent, qui avancent.

Maria Dolores Cano, 20 novembre 2018 à 14:20

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