vendredi 11 janvier 2019

Retour d'amertume, ô.


Les cœurs se fanent et grondent, et se plient sous les outrages. Ils sont abandonnés et si petits sous le poids du ciel. Cœurs égratignés, cœurs défaits, poussière de craie sur un lit de pétales.

La beauté est là, si proche et si fragile, si fragile et si docile. Ne lui tordons point son cou, son cou si frêle et si gracile. La beauté est là dans ce petit rien, cette petite trace sur l'argile.

Ô, ces cœurs arrachés que l’on jette aux pourceaux. Ô, ces âmes en peine noyées dans leurs chagrins. Les yeux éteints ne voient pas la beauté qui inonde le monde. La lune pleure, on lui a tué sa joie.

Maria Dolores Cano, 11 janvier 2019 à 11:32

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