mercredi 16 janvier 2019

Retour des méchants.

Ils sont si fragiles sous le vent, et le vent les protège. Il frictionne leur peau de parfums de mélèzes et de pommes de pin. Une odeur de résine enveloppe leurs couffins. Les oiseaux gonflent leurs plumes et séduisent le vent qui roucoule dans leurs cous en une joie de caillou, une musique d’aurore, une buée sur la joue. Il leur chante des mots doux, de tendresse et d’amour, et baisers dans le cou.

Maria Dolores Cano, 16 janvier 2019 à 10:38

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