mercredi 30 janvier 2019

Retour, royalement le pied sur la fenêtre.

Il ouvre son cœur au soleil du matin. Son rêve se poursuit, un rêve de lumière, de liberté, de bonheur et départ. Il se dévêt alors de l’ombre de la nuit et s’enroule lentement dans le lierre et le vent, dans les bras si fins de l’aube.

Ils sont dans l’éternel, déposent leurs montres, le tic-tac du temps aux pieds des lassitudes. Ils reviennent en chantant par les chemins de l’aube, sous la main fiévreuse du vent. Ils sont dans l’or du temps, le pied posé sur la fenêtre de l’âme. Ils sont enfants dévalant le sentier du haut.

Ils sont rois aux pieds nus, sur le fil de l’éternité.

Maria Dolores Cano, 29 janvier 2019 à 11:09



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